« Beaucoup de nouveaux arrivants sont affaiblis: ils ont marché des jours et des jours dans la brousse », a indiqué Mme Rodrigue dans le dernier bulletin de MSF, paru le 1er octobre. Certains, en provenance de Foya au nord, ont transité via la Sierra Leone où ils ont été recrutés de force par les rebelles, tandis que d'autres ont voyagé à travers la Guinée. Les déplacés ont parlé de l'insécurité, du harcèlement et du manque de nourriture durant leur périple à destination du camp, a rapporté MSF.
Au nombre des nouveaux arrivants des enfants souffrant de malnutrition, actuellement traités dans le centre alimentaire du camp, toujours d'après Mme Rodrigue qui dirige la mission de MSF-France au Liberia. Elle a ajouté qu'il y avait aussi de nombreux cas de paludisme parmi les déplacés, traités par l'équipe de MSF.
Bâti par MSF, Jenne Manna, héberge à l'heure actuelle près de 7 000 personnes. MSF a annoncé qu'il faudra bientôt agrandir le camp pour pouvoir accueillir de nouveaux arrivants.
Les combats entre les forces gouvernementales et les groupes armés près de Jenne Manna ont forcé il y a un mois l'organisation de secours médicale à évacuer son personnel étranger du camp. Depuis, des logements ont été incendiés et des habitants kidnappés. Toute la région à la frontière sierra léonaise est extrêmement instable et la sécurité de la population locale n'est pas garantie, a souligné Mme Rodrigue.
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