mandatée par l'accord de paix, et non pas en tant qu'entité séparée.
S'adressant vendredi à la BBC, le secrétaire général du RCD, Azarias Ruberwa, a déclaré: "Les Mayi-Mayi sont des Congolais comme les autres mais ils n'ont aucun statut spécial les autorisant à participer en tant que Mayi-Mayi. [Le facilitateur du dialogue intercongolais et ancien président du Botswana Ketumile] Masire demandera à Kinshasa d'inclure dans sa délégation les Mayi-Mayi qui souhaitent en faire partie.
"S'ils refusent, ceux qui parviendront à un accord avec le RCD seront inclus
dans notre délégation. Cependant, aucune délégation appelée "Mayi-Mayi" ne prendra part aux négociations. Cela changerait l'accord de Lusaka tout
entier."
Lors d'une réunion préparatoire au dialogue qui s'est déroulée la semaine
dernière à Nairobi, Kenya, un porte-parole des Mayi-Mayi a indiqué qu'ils
souhaitaient envoyer une délégation de 62 personnes pour participer aux
négociations.
"Si nous ne pouvons pas participer à ce forum, si nos revendications ne sont pas prises en compte, il sera illusoire de croire à une paix quelconque," a rapporté mercredi AP qui citait Anselme Enerunga.
Les participants au dialogue auront pour tâche d'élaborer une nouvelle
constitution, de répondre aux problèmes de sécurité de la région, de discuter de l'intégration des rebelles dans le gouvernement et l'armée de la RDC et de déterminer les conditions de réunification des territoires sous tutelle gouvernementale et de ceux contrôlés par les rebelles, dans le troisième plus grand pays d'Afrique.
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