Comme "un calme fragile existe" avec la démobilisation et le désarmement des combattants qui étaient impliqués dans la guerre civile en Sierra Leone, le retour des ex-réfugiés dans leurs foyers accentue la possibilité d'une nouvelle crise, a annoncé lundi MSF. Les besoins médicaux dans la zone contrôlée actuellement ou auparavant par le Front révolutionnaire uni (RUF) sont considérés "énormes", a-t-elle dit.
Selon MSF, certaines de ces régions sont restées sans soutien depuis près de trois ans. "Neuf ans de guerre civile incessante ont détruit presque totalement le système de soins de santé en Sierra Leone", a noté MSF. "Le taux de vaccination est bas et les épidémies de paludisme, de fièvre jaune, de fièvre lassa, de choléra et de rougeole ont resurgi ces dernières années. Les soins de santé secondaires sont de fait inexistants."
La guerre civile en Sierra Leone a été l'une des plus violentes d'Afrique, faisant plus de 50 000 victimes et déplaçant 2,5 millions de personnes, soit la moitié de la population, a précisé MSF. Plusieurs des personnes qui ont quitté la Sierra Leone ont trouvé refuge dans les pays voisins, comme la Guinée. Depuis septembre 2000, plus de 50 000 réfugiés sont retournés en Sierra Leone de la Guinée, mais une estimation de 85 000 personnes y est restée, a informé MSF.
Beaucoup de rapatriés sont devenus des personnes déplacées à l'intérieur car leurs foyers sont peu sûrs.
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