Fredrick Fasehun, médecin et fondateur du CPO, et Ganiyu Adams, un ancien menuisier qui dirige une faction plus radicale du groupe, ont aussi été accusés de diriger une organisation illégale. Ils ont été précédemment accusés devant un tribunal qui n'a pas le ressort de juger leurs délits présumés.
Les accusations décrivaient le CPO comme "une société illégale qui a tué des individus et détruit des biens publics" contraire aux dispositions des lois de la fédération du Nigeria. Le groupe a été condamné pour de violents affrontements ethniques qui ont éclaté périodiquement depuis novembre 1999 à Lagos, la plus grande métropole du Nigeria, et dans laquelle des centaines de personnes sont mortes. A la suite des affrontements de 1999 entre Yorubas et Hausas du nord, le gouvernement du président Olusegun Obasanjo a proscrit le CPO, mais le groupe par résistance est resté actif. Au cours de la conduite des activités volontaires auto-assignées dans le sud-ouest, une région à prédominance Yoruba, le CPO a appréhendé et lynché des douzaines de gangsters armés durant les deux dernières années, dans le but de débarrasser la société des crimes violents très répandus.
M. Fasehun, qui a été libéré sous caution suite aux accusations retenues initialement contre lui l'année dernière, s'est présenté volontairement lundi au tribunal. M. Adams, qui a été appréhendé par la police en août après 20 mois de chasse à l'homme, a été présenté au tribunal avec des menottes. Le juge Dan Abutu, devant qui ils ont été poursuivis en justice, a accordé aux deux hommes la liberté sous caution, avec des conditions strictes, et renvoyé l'audience au 16 octobre.
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