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Le président optimiste au sujet du processus de paix

Le président burundais, Pierre Buyoya, s'est déclaré mardi optimiste au sujet de la mise en place des institutions de transition du pays avant le 1er novembre, date prévue de l'inauguration du gouvernement intérimaire, a rapporté l'agence d'information Hirondelle.

Le gouvernement de transition pourra commencer à fonctionner même si l'unité spéciale de protection, chargée de protéger les exilés politiques rentrant chez eux et les institutions d'Etat, n'est pas constituée pour le 1er novembre, a-t-il dit.

"Si cette unité spéciale n'est pas constituée dans les temps, nous trouverons une autre façon de protéger ceux qui craignent pour leur sécurité," a-t-il déclaré à des journalistes à l'aéroport de Bujumbura.

M. Buyoya rentrait d'Afrique du Sud où il a rencontré le médiateur pour la paix au Burundi, Nelson Mandela, ainsi que des responsables du gouvernement et des membres influents du FRODEBU, le parti d'opposition pro-hutu. Le vice-président sud-africain, Jacob Zuma, tente d'obtenir un cessez-le-feu entre l'armée burundaise dirigée par les Tutsis et les forces antigouvernementales hutues, le CNDD-FDD et le FNL.

Selon Hirondelle, un responsable du FRODEBU a indiqué mercredi que le leader du parti en exil, Jean Minani, et le futur vice-président du gouvernement de transition, Domitien Ndayizeye, avaient discuté avec M. Buyoya de la mise sur pied de la force de protection lors de sa visite en Afrique du Sud. La force devra être ethniquement équilibrée et elle sera entraînée par des conseillers étrangers.

Le président tanzanien, Benjamin Mkapa, a annoncé mardi sur les ondes de la BBC que les modalités de la formation de cette unité étaient toujours à l'étude. Les organes de presse ont cité les propos de l'envoyé spécial de l'Union européenne pour la région des Grands lacs, Aldo Ajello, indiquant samedi à Bujumbura qu'il était peu probable que la force soit mise en place pour le 1er novembre.

"Nous pourrions envisager d'autres moyens de garantir la sécurité des personnalités pendant un certain temps. C'est exactement ce que nous sommes en train d'étudier," a-t-il indiqué selon Hirondelle.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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