indiqué dans des propos cités par l'AFP. L'envoyé spécial de l'UE pour la région des Grands Lacs, Aldo Ajello, de passage samedi à Bujumbura, a confirmé à l'AFP qu'il était peu probable que la force spéciale soit en place avant le 1er novembre, date prévue du début de la période de transition. "Il reste peu de temps avant la mise en place des institutions transitionnelles.
Nous pourrions envisager d'assurer autrement la sécurité des personnes pendant un certain temps. C'est exactement ce que nous examinons actuellement," a indiqué M. Ajello, cité par l'AFP. Pendant la période de transition, M. Buyoya, un Tutsi, restera chef de l'Etat pendant les 18
premiers mois, assisté d'un vice-président hutu, Domitien Ndayizeye; les rôles seront inversés entre groupes ethniques durant la seconde moitié de la période.
Le Burundi est dévasté depuis 1993 par une guerre qui oppose les mouvements rebelles de la majorité hutue à l'armée et au gouvernement, à dominance tutsie, précise l'AFP. Toutes les forces politiques rivales ont signé un accord de paix au mois d'août de l'année dernière, mais celui-ci n'a jamais été ratifié par les deux principaux groupes rebelles. Les accords signés à Arusha, en Tanzanie, prévoient la mise en place d'une unité spéciale de troupes hutues et tutsies, devant être sélectionnée au sein de l'armée et entraînée par des conseillers militaires étrangers.
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