On ignore s'il y a eu des inculpations ou si des interpellés ont été relaxés après avoir été interrogés, et la police n'était pas disponible pour commenter ces faits, a rapporté l'agence de presse française. Les violences avaient éclaté entre des Haussa-Fulanis musulmans et des chrétiens le 7 septembre, faisant au moins 300 morts, des milliers de déplacés et détruisant de nombreux édifices, notamment des églises et des mosquées.
Le président Olusegun Obasanjo a visité Jos en fin de semaine et décrit les incidents comme des actes d'extrême barbarie, de sauvagerie et de cruauté, a rapporté lundi le quotidien 'The Guardian'. Il a attribué l'agitation à l'incapacité des dirigeants communautaires, politiques et religieux à jouer leurs rôles d'une manière efficace, a précisé le journal basé à Lagos.
La tension était à son comble dans la ville depuis plusieurs semaines, après la désignation par le gouvernement fédéral d'un musulman à la tête du Programme national d'éradication de la pauvreté dans l'Etat du Plateau, dont Jos est la capitale. La majorité chrétienne de l'Etat nourrit depuis de longue date du ressentiment vis-à-vis des colons Haussa-Fulanis, qu'elle accuse de s'arroger la propriété des terres sur lesquelles ils sont établis.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions