belligérants et les politiques à Gaborone au Botswana, lesquels se sont mis d'accord pour entamer le dialogue intercongolais le 15 octobre à Addis Abeba en Ethiopie. " Nous avons indiqué qu'il serait idéal que les troupes étrangères partent avant le dialogue, " a-t-il indiqué. " Mais nous ne voulons pas que cette question soit une condition préalable car nous ne voulons pas être accusés de bloquer le dialogue. Nous irons à Addis Abeba le 15 octobre mais nous continuerons à demander le départ des troupes étrangères. " Bien que la majorité des participants à la rencontre de Gaborone, y compris Jean-Pierre Bemba, le leader rebelle du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), soutenu par l'Ouganda, ait initialement accepté le retrait des troupes avant le dialogue, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, a refusé d'accepter un changement dans le calendrier prévu dans l'accord de cessez-le-feu de Lusaka. Un important parti de l'opposition non armée s'est également opposé au changement.
Le porte-parole de l'armée de RDC, le colonel Itummba a déclaré mardi que le retrait des forces étrangères durera environ quatre mois une fois que les belligérants se seront entendus sur la procédure. La procédure n'a pas encore été adoptée mais elle sera vraisemblablement finalisée à l'issue du dialogue (d'ici décembre, si le calendrier prévu est respecté). M. Itummba a déclaré qu'on envisageait que les troupes des " agresseurs ", à savoir les Rwandais et les Ougandais, seront les premiers à se retirer, suivis par le reste des occupants. Parallèlement, une source zimbabwéenne à Kinshasa a déclaré à IRIN la semaine dernière que toutes les forces du Zimbabwe
devraient avoir quitté la RDC d'ici janvier.
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