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Situation très préoccupante en matière de santé publique, selon une mission de l'ONU

Les soins de santé, aujourd'hui des " soins curatifs administrés dans les
dispensaires ", devraient à l'avenir s'inscrire dans " un système de santé
publique orienté sur les conditions du principal facteur de mortalité " afin
de pouvoir corriger les taux inacceptables de mortalité et de maladies, tel
est le message essentiel qui est ressorti d'une mission sanitaire effectuée
conjointement à la fin juillet par l'OMS et l'UNICEF en RDC. La mission a
constaté que 70 pour cent de la population congolaise sont actuellement
exclus des services de santé de base, tandis que l'ensemble des activités
préventives en matière de santé publique a été " considérablement réduit " -
d'autant plus que les salaires des travailleurs sanitaires sont généralement
liés aux soins curatifs, d'après un rapport de l'OMS. Cette observation a
conduit la mission à proposer une seconde recommandation : que les salaires
des travailleurs sanitaires soient séparés des paiements par les patients et
"liés aux résultats d'un ensemble [de services] qui cible directement les
principaux facteurs de mortalité, au coeur des ménages et au niveau des
ménages. " La mission composée de neuf personnes prone également la mise en
oeuvre " d'un important effort" pour lutter contre le VIH/sida et la
malnutrition, qui, d'après la mission, sont les facteurs d'une situation
générale " de plus en plus effrayante " au sein de la population. Les
membres de la mission préconisent une approche mieux coordonnée et
standardisée pour surveiller et traiter le paludisme, notamment à l'est du
pays, où le problème a pris des proportions " démesurées ".

Les autorités de la santé publique ont estimé, sur la foi d'informations
provenant de cinq endroits de la région, qu'on enregistrait environ 173 000
nouveaux cas de VIH par an, et presque 1,3 millions d'adultes et d'enfants
séropositifs, a informé l'OMS. Les cinq postes sentinelles - à Kinshasa,
Karawa (Province de l'Equateur), Mikalay (Kasaï Occidental), Kibondo
(Oriental) et Sendwe (Katanga) - donnent actuellement des données limitées
sur la pandémie du VIH/sida en RDC mais une enquête approfondie de la
situation sur l'ensemble du pays aurait dû avoir lieu depuis longtemps,
ont-elle déclaré. Parallèlement, de nombreux mouvements de troupes et de
déplacements de la population en direction et en provenance des pays voisins
attestant des taux élevés de VIH (à savoir le Rwanda, l'Ouganda et la
Zambie) ont quitté la RDC en voie de connaître une " explosion du VIH/sida
", d'après l'agent de coordination de l'OMS, le docteur Tshioko Kweteminga.
" Il n'existe pas de meilleur vecteur que celui représenté par des dizaines
de milliers de jeunes hommes parcourant le pays avec des devises fortes, "
selon un autre observateur cité par l'agence.

Les soins de santé, aujourd'hui des " soins curatifs administrés dans les
dispensaires ", devraient à l'avenir s'inscrire dans " un système de santé
publique orienté sur les conditions du principal facteur de mortalité " afin
de pouvoir corriger les taux inacceptables de mortalité et de maladies, tel
est le message essentiel qui est ressorti d'une mission sanitaire effectuée
conjointement à la fin juillet par l'OMS et l'UNICEF en RDC. La mission a
constaté que 70 pour cent de la population congolaise sont actuellement
exclus des services de santé de base, tandis que l'ensemble des activités
préventives en matière de santé publique a été " considérablement réduit " -
d'autant plus que les salaires des travailleurs sanitaires sont généralement
liés aux soins curatifs, d'après un rapport de l'OMS. Cette observation a
conduit la mission à proposer une seconde recommandation : que les salaires
des travailleurs sanitaires soient séparés des paiements par les patients et
"liés aux résultats d'un ensemble [de services] qui cible directement les
principaux facteurs de mortalité, au coeur des ménages et au niveau des
ménages. " La mission composée de neuf personnes prone également la mise en
oeuvre " d'un important effort" pour lutter contre le VIH/sida et la
malnutrition, qui, d'après la mission, sont les facteurs d'une situation
générale " de plus en plus effrayante " au sein de la population. Les
membres de la mission préconisent une approche mieux coordonnée et
standardisée pour surveiller et traiter le paludisme, notamment à l'est du
pays, où le problème a pris des proportions " démesurées ".

Les autorités de la santé publique ont estimé, sur la foi d'informations
provenant de cinq endroits de la région, qu'on enregistrait environ 173 000
nouveaux cas de VIH par an, et presque 1,3 millions d'adultes et d'enfants
séropositifs, a informé l'OMS. Les cinq postes sentinelles - à Kinshasa,
Karawa (Province de l'Equateur), Mikalay (Kasaï Occidental), Kibondo
(Oriental) et Sendwe (Katanga) - donnent actuellement des données limitées
sur la pandémie du VIH/sida en RDC mais une enquête approfondie de la
situation sur l'ensemble du pays aurait dû avoir lieu depuis longtemps,
ont-elle déclaré. Parallèlement, de nombreux mouvements de troupes et de
déplacements de la population en direction et en provenance des pays voisins
attestant des taux élevés de VIH (à savoir le Rwanda, l'Ouganda et la
Zambie) ont quitté la RDC en voie de connaître une " explosion du VIH/sida
", d'après l'agent de coordination de l'OMS, le docteur Tshioko Kweteminga.
" Il n'existe pas de meilleur vecteur que celui représenté par des dizaines
de milliers de jeunes hommes parcourant le pays avec des devises fortes, "
selon un autre observateur cité par l'agence.

[Pour un complément d'information, se référer à l'article d'IRIN du 15 août
intitulé " DRC: Conditions ripe for HIV/AIDS explosion" (en anglais
seulement).
Pour le rapport de la mission, veuillez consulter le site Internet :
http://www.who.int/eha/disasters]




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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