a rapporté l'AFP la semaine dernière. Les soldats affirment être des
déserteurs de la RDC. " Nous continuons de les interroger car nous ne sommes
pas certains que ce sont des soldats. Ils sont arrivés ici sans armes ni
cartes d'identité prouvant qu'ils sont soldats, " a déclaré à l'AFP le
commandant de la police régionale de Kigoma, Boniface Mgongolwa. Il a
indiqué que les responsables du HCR de la région de Kigoma, à l'ouest de la
Tanzanie, hésitent à les emmener dans les camps qui ne peuvent généralement
héberger de soldats. M. Mgonglwa a ajouté que les femmes et les enfants que
les soldats avaient laissés au village de Kigoma, resteraient là-bas jusqu'à
la clôture des investigations, a ajouté l'AFP.
Une source humanitaire de la région a confié mercredi à IRIN que la plupart
des 20 " combattants " ont une vingtaine d'années, le plus jeune ayant 14
ans et le plus âgé 40. Ils sont arrivés il y a quelques semaines en bordure
du lac au sud de Kigoma et ont été emmenés à la Station de police centrale
de Kigoma. Ces personnes sont détenues par les autorités tanzaniennes parce
que le HCR ne s'occupe que des demandeurs d'asile non combattants à moins
qu'il ne soit démontré par le biais de contrôles généralement effectués par
le Ministère des affaires intérieures et le HCR que le demandeur d'asile
concerné n'est pas un combattant, a expliqué la source.
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