angolais qui ont fui les attaques lancées par les forces de l'UNITA et qui
vivent dans la région du Bas-Congo en RDC, a annoncé vendredi un communiqué
du HCR. Des réfugiés ont déclaré aux travailleurs du HCR qu'une attaque de
l'UNITA lancée le 3 août sur la ville angolaise de Beu et sur les villages
environnants avait provoqué la fuite de milliers de personnes, selon le
texte. La ville de Beu est située à environ 20 km de la frontière congolaise
dans la province angolaise du nord du Zaïre. " Quatre vagues successives de
réfugiés ont été enregistrées dans les villages environnants de la RDC.
Quelques soldats angolais blessés figuraient parmi les réfugiés. Ils ont été
pris en charge par les autorités de la RDC, " a précisé le HCR. " On craint
l'arrivée prochaine de 3 000 réfugiés supplémentaires," lisait-on. D'après
les premières évaluations médicales de l'agence, environ cinq pour cent
d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Quelques personnes
souffrent également de blessures, selon le HCR. " Les travailleurs médicaux
disent que l'humidité et les températures relativement fraîches aggravent
les risques de paludisme et de problèmes respiratoires." Les autorités
congolaises ont demandé au HCR d'éloigner dès que possible les réfugiés de
la frontière, a déclaré le HCR, ajoutant que les autorités ont identifié
trois villages à l'intérieur du pays où les réfugiés pourraient disposer
d'abris et de terres arables.
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