d'administration ainsi que tous les directeurs des 50 sociétés publiques de
son pays. Ayant reçu mardi un rapport produit par des commissaires aux
comptes sur les sociétés d'Etat, le président a, dès jeudi, donné l'ordre de
partir aux principaux directeurs. "Le rapport indique que leur gestion a été
catastrophique," a déclaré vendredi le ministre de l'information, Kikaya Bin
Karubi. Le ministre ne pouvait citer que deux sociétés publiques
relativement bien gérées, le Bureau des postes et télécommunications et le
Bureau de gestion de la dette publique. Des observateurs ont confié à IRIN
qu'ils attendaient de voir quels chefs d'entreprise retrouveraient leur
poste avant d'avoir une idée de l'engagement du gouvernement à effectuer des
réformes.
L'an dernier, par exemple, le gouvernement n'avait pas payé ses factures à
la compagnie d'eau publique, et ceci durait depuis 13 ans, a noté un
observateur. Le ministre de l'information a indiqué que les gouvernements
étrangers avaient fourni aux commissaires aux comptes des preuves de
corruption et de détournement de fonds. Le gouvernement est sous pression
pour nommer de nouvelles personnes aux postes clés du secteur public qui
obtiendraient l'assentiment de potentiels donateurs étrangers. Les
administrateurs par intérim des sociétés publiques seront nommés
immédiatement, a décrété le ministre. Un " nettoyage " des entreprises
publiques basées dans les provinces est attendu prochainement.
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