Le porte-parole du MFDC, Alexandre Djiba a démenti des informations diffusées par la presse selon lesquelles M. Senghor, qui était le secrétaire général, aurait été marginalisé durant le congrès de quatre jours tenu dans la capitale gambienne, Banjul. Au contraire, a indiqué M. Djiba, les nominations effectuées par le biais d'élections au lieu de désignations vont créer une stabilité accrue au sein du mouvement scindé en factions. M. Dijba, qui a réintégré sa fonction de porte-parole après deux mois de suspension par M. Senghor, a déclaré qu'à présent, il n'y a pas un seul dirigeant, et que les décisions seraient prises collectivement.
Le MFDC lutte en faveur de l'indépendance de la Casamance, au sud du Sénégal, depuis 1982. M. Djiba a précisé que l'objectif immédiat du mouvement était de conclure un accord de paix avec le gouvernement du Sénégal en vue de mettre fin à la guerre. Le congrès de Banjul a préconisé la convocation d'une réunion avec le gouvernement sénégalais le 15 septembre afin de discuter des négociations de paix, a informé M. Djiba.
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