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Le gouvernement accuse l'Ouganda et le Rwanda de violations

Le gouvernement de la RDC a accusé les gouvernements ougandais et rwandais
de tenter de relancer la guerre, en dépit de leurs promesses de ranger leurs
armes et de retirer leurs troupes. "Nous avons observé dans les parties les
plus reculées de la province de l'Equateur que depuis le 16 juillet,
l'Ouganda a donné deux énormes bateaux remplis d'armes et de munitions au
Mouvement de
libération du Congo (MLC), qui ont été envoyés au port de Mawiya à Dumbu," a
déclaré le commissaire des relations avec la mission de l'ONU en RDC
(MONUC), Léonard Ntwaremba, cité par la télévision congolaise. Il a précisé
qu'à la même date, deux chars d'assaut avaient quitté Misana pour Basankusu.
Dans le Kasaï oriental, les Rwandais basés à Mubau, à quelque 200 km de
Mbuji-Mayi, distribuent des cartes d'identité au sein du groupe, après
s'être donné des noms congolais, a -t-il indiqué. "Au fin fond du Kivu et du
Katanga, les Rwandais occupent des positions désertées par les Forces armées
Congolaises (FAC) conformément au plan de désengagement. Des gros porteurs
et des avions militaires font des aller-retours réguliers pour déposer des
armes, des munitions et du matériel de guerre le long des axes routiers
reliant Pweto à Kakulu, Pweto à Kisadi et Pweto à Kasamba," a-t-il expliqué.

D'après M. Ntwaremba, de plus en plus de troupes sont actuellement déployées
à environ 60 km de Pweto. Dans les régions proches d'Uvira dans le Sud-Kivu,
les troupes rwandaises sont renforcées et transportées par bateau en
direction de Kalemie et de Momba, a-t-il ajouté. Dans la province orientale,
a-t-il précisé, les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie
(RCD) ont violé le plan de retrait en occupant des positions désertées à
Basoko, Loku, Yagam et dans d'autres localités situées en bordure du fleuve
Congo. "Ces mouvements prouvent également que les Rwandais et les Ougandais
ont clairement l'intention de reprendre leur offensive afin de rester en RDC
pour provoquer la scission de notre pays," a-t-il noté. Citant le ministre
ougandais de la défense, Amama Mbabazi, déclarant récemment dans un
entretien que "le dernier soldat ougandais quittera le territoire de la RDC
le 31 décembre" et ajoutant que ce retrait sera confirmé en fonction des
résultats du dialogue intercongolais, M. Ntwaremba voit dans cette décision,
la volonté de garantir la mise en place d'un gouvernement congolais
responsable, capable de gérer l'ensemble du pays, en d'autres mots "un
gouvernement avec lequel ils peuvent traiter et signer des accords afin de
savoir comment répondre à un éventuel problème. Une telle déclaration ne
peut être favorable à la restauration de la paix en RDC. Les Congolais
doivent rester sur leurs gardes, la MONUC et la Commission militaire mixte
(CMM) doivent assumer leurs responsabilités," a-t-il confié.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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