Parallèlement, le président Kabila a insisté mardi sur la nécessité d'une
aide financière effective afin d'aider le pays à démobiliser et à désarmer
les milices présentes sur son territoire, a rapporté la télévision d'Etat. A
l'occasion d'une rencontre avec la Secrétaire d'Etat britannique pour la
coopération internationale, Clare Short, M. Kabila a déclaré que son
gouvernement était déterminé à donner suite à la mise en application de
l'accord de Lusaka, notamment au chapître lié à la démobilisation et au
désarmament des miliciens. Il a déclaré que le "génocide rwandais est devenu
capital pour un certain nombre de pays occidentaux qui ignorent
volontairement la Charte de l'ONU et affichent une totale indifférence à
l'égard des trois millions de Congolais tués au cours de l'agression et de
l'occupation de notre territoire". M. Kabila a déclaré qu'en dépit de cette
attitude, il n'a pas l'intention d'abandonner les promesses qu'il a faites à
la communauté internationale. Il est toujours prêt, a-t-il précisé, à
apporter son aide et son plein soutien au processus de démobilisation, "mais
malheureusement, comme on peut le constater, le processus exige une
quantité considérable de ressources financières et matérielles qui font
encore défaut".
"La RDC a besoin en priorité de l'aide effective de la communauté
internationale en général et du Royaume-Uni en particulier pour le succès de
cette tâche," a déclaré le président congolais. Mme Short, pour sa part, a
indiqué que son gouvernement et celui de la RDC étudieraient les moyens
d'aider à "accélérer le processus de démobilisation". "Le Royaume-Uni
apporte déjà une aide financière considérable, soit 10 millions de dollars
au moins chaque année," a-t-elle précisé. "En outre, nous allons nous
impliquer sérieusement, avec l'ensemble de la communauté internationale,
afin de soutenir ce qui est mis en place à l'heure actuelle. La Banque
mondiale et le FMI vont également s'engager dans les initiatives mises en
ouvre à l'heure actuelle pour trouver une solution à la crise congolaise,"
selon ses propos repris par la télévision.
aide financière effective afin d'aider le pays à démobiliser et à désarmer
les milices présentes sur son territoire, a rapporté la télévision d'Etat. A
l'occasion d'une rencontre avec la Secrétaire d'Etat britannique pour la
coopération internationale, Clare Short, M. Kabila a déclaré que son
gouvernement était déterminé à donner suite à la mise en application de
l'accord de Lusaka, notamment au chapître lié à la démobilisation et au
désarmament des miliciens. Il a déclaré que le "génocide rwandais est devenu
capital pour un certain nombre de pays occidentaux qui ignorent
volontairement la Charte de l'ONU et affichent une totale indifférence à
l'égard des trois millions de Congolais tués au cours de l'agression et de
l'occupation de notre territoire". M. Kabila a déclaré qu'en dépit de cette
attitude, il n'a pas l'intention d'abandonner les promesses qu'il a faites à
la communauté internationale. Il est toujours prêt, a-t-il précisé, à
apporter son aide et son plein soutien au processus de démobilisation, "mais
malheureusement, comme on peut le constater, le processus exige une
quantité considérable de ressources financières et matérielles qui font
encore défaut".
"La RDC a besoin en priorité de l'aide effective de la communauté
internationale en général et du Royaume-Uni en particulier pour le succès de
cette tâche," a déclaré le président congolais. Mme Short, pour sa part, a
indiqué que son gouvernement et celui de la RDC étudieraient les moyens
d'aider à "accélérer le processus de démobilisation". "Le Royaume-Uni
apporte déjà une aide financière considérable, soit 10 millions de dollars
au moins chaque année," a-t-elle précisé. "En outre, nous allons nous
impliquer sérieusement, avec l'ensemble de la communauté internationale,
afin de soutenir ce qui est mis en place à l'heure actuelle. La Banque
mondiale et le FMI vont également s'engager dans les initiatives mises en
ouvre à l'heure actuelle pour trouver une solution à la crise congolaise,"
selon ses propos repris par la télévision.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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