NAIROBI
Après ce que des journalistes ont décrit à IRIN comme une "dispersion violente" d'une conférence de presse qui devait être donnée mercredi à Kinshasa par l'Union des forces congolaises pour le respect intégral de l'Accord de Lusaka et la tenue du dialogue inter-congolais (UFAD), une coalition de partis politiques de l'opposition appuyant le plein respect de l'accord de paix de Lusaka et l'imminent dialogue inter-congolais, l'UFAD a appelé "tout le peuple congolais à descendre dans les rues pour une manifestation massive et pacifique en faveur de la paix et du débat inter-congolais", a indiqué à Radio France Internationale (RFI) Joseph Olenghankoy du parti de l'opposition, Forces novatrices de l'union sacrée (FONUS). "Il existe une tension grandissante en RDC aujourd'hui. Il y a deux jours, le gouvernement avait déclaré à la télévision nationale que les restrictions sur les activités des partis politiques étaient levées contrairement aux ordres donnés par le ministre de l'intérieur. Maintenant, c'est la répression", a déclaré à RFI M. Olenghankoy.
L'incident s'est produit alors que Roberto Garreton, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en RDC, effectue une mission d'établissement des faits on en RDC en vue d'un rapport sur la situation politique actuelle, des droits de l'homme et de la liberté de presse, qui sera soumis à l'ONU début août. Outre le FONUS, l'UFAD comprend
l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDS), dirigée par Etienne Tshisekedi; le Mouvement populaire de la révolution (MPR), présidé par Catherine Nzuzi; le Mouvement national congolais-Lumumba (MNC-L), dirigé par François Lumumba; et les Pionniers de l'indépendance.
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