Cette décision du gouvernement de Bangui est intervenue deux mois après le coup d’état manqué du 28 mai d’une unité militaire rebelle au Président Ange-Félix Patasse de la RCA, au cours duquel les forces loyales à M. Patasse ont reçu l’appui militaire d’un contingent du MLC, et de soldats de la Libye. Interrogé sur la raison de la fermeture de la frontière, le porte-parole du ministère de l’intérieur de la RCA, Barthemy Ankouma, a indiqué au journal ‘Financial Times’ que " nous n’avions d’autre choix que de fermer la frontière. Notre pays n’est pas sûr. Des armes arrivent de la RDC et rentrent à Bangui. Beaucoup de rebelles se cachent en [RDC] pour le moment".
Réagissant aux inquiétudes sur le fait que les mutins puissent chercher refuge parmi les réfugiés de la RCA en RDC, M. Kamitatu a affirmé à RFI que le MLC est "actuellement en consultation avec les autorités de la RCA qui ne veulent pas voir les mutins profiter de l’occasion d’un refuge à l’intérieur de la [RDC] ". Il a enfin ajouté que le MLC avait "d’excellentes relations " avec les autorités de la RCA.
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