« Parfois, il est plus logique de donner aux gens des bons plutôt que des sacs de nourriture », a estimé Annalisa Conte, directrice pays du PAM au Burkina Faso.
Le 13 février, les habitants ont fait la queue pour recevoir leurs coupons d’une valeur de trois dollars, valables pour l’achat de maïs, de sucre, d’huile et de savon dans les magasins partenaires du PAM.
En 2008, le PAM a lancé un plan sur trois ans prévoyant l’achat d’une plus grande quantité de vivres aux agriculteurs locaux et la distribution de coupons à échanger contre des vivres dans les zones urbaines où l’augmentation des achats de nourriture ne risque guère de faire monter les prix ou de provoquer des pénuries.
Malgré une production agricole excédentaire en 2008, les fermiers du Burkina Faso ont augmenté les prix des céréales de pas moins de 20 pour cent ces derniers mois, et les autorités craignent de nouvelles émeutes.
Pour faire baisser les prix, les ministres burkinabés ont expliqué à IRIN qu’ils avaient recours à des mesures agricoles incitatives, plutôt qu’aux menaces.
Le PAM doit également distribuer des coupons à 60 000 personnes à Bobo Dioulasso, deuxième ville burkinabè, en mars. Chaque famille a droit à six coupons par mois, pendant six mois.
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