Après une visite sur les lieux du sinistre, le Secrétaire d’Etat au travail, Yahaya Abdulkarim, a indiqué que le réservoir d’eau du barrage était la seule source d’eau potable de la capitale de l’Etat de Zamfara, Gusau et des ses environs.
« La quantité d’eau restant dans le réservoir s’épuisera d’ici quelques heures », a-t-il souligné.
Pour M. Abdulkarim, cette pénurie d’eau viendrait aggraver la situation humanitaire de la ville où des milliers d’habitants ont perdu leurs maisons et des centaines d’autres vivent encore dans des abris précaires.
Selon Muhammadu Ruwa, le chef du village Birnin-Ruwa, la zone la plus affectée par les inondations, la plupart des 98 personnes qui avaient été portées disparues ont été retrouvées. Toutefois, la mort de trois habitants a été confirmée. Beaucoup de déplacés sont encore hébergés dans l’enceinte du cours secondaire de Birnin Ruwa.
Outre les maisons, les inondations ont détruit plusieurs hectares de cultures et certaines personnes ont perdu toute leur récolte de l’année. Les puits sur lesquels les populations comptaient pour leur consommation en eau potable ont également été pollués.
Les vannes de sécurité censées laisser s’écouler l’eau du réservoir n’ont pas fonctionné correctement alors que le niveau du barrage avait atteint sa cote d’alerte à la suite de très fortes pluies, a expliqué un agent du service des eaux de Zamfara chargé du fonctionnement du barrage.
L’Etat de Zamafara se trouve dans la région relativement aride du Sahel où des pluies torrentielles tombent entre les mois d’août et octobre, provoquant souvent de graves inondations.
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