"L'insécurité persistante est une des barrières empêchant le retour à une vie normale et au développement économique et social," a rapporté l'ONU.
Le pays, notamment le Nord, a connu des mois d'instabilité entre octobre 2002 et mars 2003. L'ancien chef de l'armée, François Bozizé, avait en effet déclenché une rébellion contre le président Ange-Félix Patassé. Les combats se sont terminés le 15 mars par le coup d'Etat de M. Bozize contre M. Patassé. Depuis lors, l'insécurité perdure dans le pays.
Sur un total de 16.8 millions d'aide humanitaire sollicitée pour tous les domaines, 3.9 millions de dollars serviront à améliorer la sécurité alimentaire, 3.8 millions iront à la santé et 2.3 millions à l'agriculture.
L'appel au financement est centré sur l'amélioration des revenus et sur l'assurance d'un accès égal et durable aux services sociaux de base, comme la santé, l'éducation, l'eau et les équipements sanitaires. Il propose encore une série d'activités nécessaires en situation post-conflit visant à la protection des personnes et le relèvement des communautés.
"Ces actions dans ces domaines offriront une réponse d'urgence pour soutenir les groupes les plus vulnérables," a rapporté l'ONU. "L'objectif fondamental est de réduire l'extrême précarité des conditions de vie." [Voir le texte complet sur l'appel global pour la République centrafricaine sur http://www.un.org/depts/ocha/cap/car.html]
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