Des essaims de criquets au stade d’accouplement ont été détectés sur près de 8 kms dans les provinces au nord et à l’est de Nouakchott, la capitale mauritanienne et malgré la crainte d’une nouvelle grande invasion pendant la saison des cultures, les experts des Nations unies ont annoncé mercredi que la situation était parfaite maîtrisée.
En une journée, un petit essaim de criquets pèlerins peut dévorer la quantité de nourriture consommée par 2500 personnes.
Des essaims de criquets ont été signalés la semaine dernière dans la zone ouest de l’Inchiri, à 250kms au nord-ouest de Nouakchott. Mercredi, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) affirmait que les essaims progressaient rapidement vers le sud et l’est et se trouveraient maintenant à quelque 150 kms au nord-est de la capitale.
Selon le Centre de lutte anti-acridienne de Nouakchott, les criquets sont actuellement au stade d’accouplement et les experts s’attendent à des éclosions dans les prochains jours.
« Les premières mesures morphométriques effectuées montrent qu’il s’agit de criquets similaires à ceux observés depuis le début de l’année de manière dispersée. Nous pensons donc qu’il s’agit d’espèces autochtones », a expliqué Mohamed Abdalahi Ould Babah, directeur du centre.
En Mauritanie on craint que cette nouvelle concentration de criquets n’entraîne un regroupement plus important. La végétation est dense et en cette fin de saison des cultures, les plants de maïs et de sorgho poussent abondamment dans ce pays aride. Mais la région affectée est marquée par un fort taux d’humidité et de l’avis des experts, cette situation serait favorable à la reproduction des criquets.
Selon un communiqué publié mercredi par la FAO, les infestations proviennent d’une éclosion de larves de criquets qui n’avait pas été détectée ces deux derniers mois en Mauritanie ou dans le nord-ouest du Mali.
Trois unités de traitement terrestres et neuf équipes de prospection ont été déployées, dont cinq sur la zone touchée, qui est une région de pâturage très prisée abritant actuellement de nombreux éleveurs nomades.
« Un avion de l’armée a également été mobilisé, mais la superficie à traiter n’est pour l’instant, pas assez grande pour pouvoir l’utiliser », a expliqué M. Ould Babah.
La FAO a également envoyé un hélicoptère pour l’observation de vastes zones difficilement accessibles par voies terrestres.
« Les pays voisins ont été alertés », a déclaré Wen Mullier de la FAO en Afrique de l’Ouest. Les équipes d’observation vont surveiller le Sénégal, le Mali, le Niger et les régions sud du Maroc et de l’Algérie, des zones qui pourraient toutes potentiellement être touchées.
La FAO va également saisir cette occasion pour tester sur le terrain un bio-pesticide appelé le Muscle vert, en espérant que les ressources mobilisées seront suffisantes pour maîtriser l’infestation.
Au plus fort de la période des récoltes, le péril acridien qui s’est abattu sur l’Afrique de l’Ouest en 2004 a ravagé les terres agricoles de toute la région et privé de ressources alimentaires beaucoup de paysans pratiquant une agriculture de subsistance.
Depuis janvier 2005, quelques criquets pèlerins ont été aperçus en Mauritanie mais seules quelques centaines d’hectares de terre ont été traitées.
En une journée, un petit essaim de criquets pèlerins peut dévorer la quantité de nourriture consommée par 2500 personnes.
Des essaims de criquets ont été signalés la semaine dernière dans la zone ouest de l’Inchiri, à 250kms au nord-ouest de Nouakchott. Mercredi, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) affirmait que les essaims progressaient rapidement vers le sud et l’est et se trouveraient maintenant à quelque 150 kms au nord-est de la capitale.
Selon le Centre de lutte anti-acridienne de Nouakchott, les criquets sont actuellement au stade d’accouplement et les experts s’attendent à des éclosions dans les prochains jours.
« Les premières mesures morphométriques effectuées montrent qu’il s’agit de criquets similaires à ceux observés depuis le début de l’année de manière dispersée. Nous pensons donc qu’il s’agit d’espèces autochtones », a expliqué Mohamed Abdalahi Ould Babah, directeur du centre.
En Mauritanie on craint que cette nouvelle concentration de criquets n’entraîne un regroupement plus important. La végétation est dense et en cette fin de saison des cultures, les plants de maïs et de sorgho poussent abondamment dans ce pays aride. Mais la région affectée est marquée par un fort taux d’humidité et de l’avis des experts, cette situation serait favorable à la reproduction des criquets.
Selon un communiqué publié mercredi par la FAO, les infestations proviennent d’une éclosion de larves de criquets qui n’avait pas été détectée ces deux derniers mois en Mauritanie ou dans le nord-ouest du Mali.
Trois unités de traitement terrestres et neuf équipes de prospection ont été déployées, dont cinq sur la zone touchée, qui est une région de pâturage très prisée abritant actuellement de nombreux éleveurs nomades.
« Un avion de l’armée a également été mobilisé, mais la superficie à traiter n’est pour l’instant, pas assez grande pour pouvoir l’utiliser », a expliqué M. Ould Babah.
La FAO a également envoyé un hélicoptère pour l’observation de vastes zones difficilement accessibles par voies terrestres.
« Les pays voisins ont été alertés », a déclaré Wen Mullier de la FAO en Afrique de l’Ouest. Les équipes d’observation vont surveiller le Sénégal, le Mali, le Niger et les régions sud du Maroc et de l’Algérie, des zones qui pourraient toutes potentiellement être touchées.
La FAO va également saisir cette occasion pour tester sur le terrain un bio-pesticide appelé le Muscle vert, en espérant que les ressources mobilisées seront suffisantes pour maîtriser l’infestation.
Au plus fort de la période des récoltes, le péril acridien qui s’est abattu sur l’Afrique de l’Ouest en 2004 a ravagé les terres agricoles de toute la région et privé de ressources alimentaires beaucoup de paysans pratiquant une agriculture de subsistance.
Depuis janvier 2005, quelques criquets pèlerins ont été aperçus en Mauritanie mais seules quelques centaines d’hectares de terre ont été traitées.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
Partager cet article
