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L’Afrique de l’Ouest se dote d’un fonds de lutte contre la grippe aviaire

Décidés à coordonner la lutte contre la grippe aviaire, douze Etats d’Afrique de l’Ouest se sont dotés, jeudi, d’un fonds d’intervention d’urgence pour la lutte contre l’épizootie.

Les représentants des 12 pays, dont le Nigeria, premier pays africain à avoir détecté le virus H5N1 hautement pathogène, se sont réunis, deux jours durant, dans la capitale sénégalaise Dakar, en vue de mettre en place une structure sous-régionale de coordination et de prévention contre la grippe aviaire.

La décision de créer un fonds sous-régional d’intervention d’urgence a été prise à l’issue de la conférence à laquelle ont participé de hauts responsables du Bénin, du Cap-Vert, de Côte d’Ivoire, de Gambie, de Guinée, de Guinée Bissau, du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Nigeria et du Sénégal, ainsi que des représentants d’organisations nationales, internationales et de la société civile.

« La création d’un fonds d’intervention d’urgence permettra de mobiliser, en urgence, les ressources financières indispensables à la mise en œuvre des programmes de prévention et de lutte engagés par nos pays, contre ce fléau », a déclaré le Premier ministre sénégalais Macky Sall à la clôture de la réunion.

Les modalités d’établissement du Fonds n’ont pas été précisées, et selon le communiqué final de la conférence, le fonds sera domicilié à la Banque Africaine de Développement (BAD) et sera doté de mécanismes souples de mobilisation.

Les Etats présents à la conférence ont laissé le soin à un Comité ministériel de pilotage - composé d’un représentant par pays et présidé par le Sénégal - et à un groupe d’experts - qui devra être désigné avant quinze jours - de définir les contours de la structure sous-régionale.

Ils ont également sollicité les contributions des bailleurs de fonds pour le financement de cette structure et le soutien à ses filières avicoles.

Au sortir de la réunion, les représentants des pays donateurs ont estimé qu’il était trop tôt pour se prononcer sur leur contribution au fonds, mais ils se sont félicités de cette tentative de coordination des actions.

« Cette structure est une bonne chose, elle offre un interlocuteur politique unique, une structure unique et un système financier susceptible de recevoir des contributions … tout en s’appuyant sur les réseaux existants », a déclaré à IRIN un diplomate occidental.

« Il va falloir accompagner tout cela techniquement ».

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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