Le gouverneur de la région du Ouaddai à l’Est du Tchad a appelé les Nations Unies jeudi à accroître leur aide en faveur des populations tchadiennes négligées par les organisations qui assistent les 200 000 réfugiés soudanais ayant fui la région du Darfour en conflit.
« La situation de la population locale est préoccupante à cause du déficit pluviométrique enregistré cette année », a déclaré Haroun Saleh.
« Le HCR a décidé d’accorder cinq pour cent de l’aide des réfugiés aux populations locales. Comme le besoin est énorme, l’aide ne va pas suffire aux populations », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a également réitéré les accusations du gouvernement tchadien selon lesquelles les autorités soudanaises soutiennent une rébellion hostile au Tchad sur leur territoire, à proximité de la frontière.
« Nous trouvons qu’il est inamical de la part d’un pays ami comme le Soudan auquel nous avons consenti d’énormes sacrifices depuis plusieurs années qu’il puisse entretenir une rébellion armée dans son territoire non loin de la frontière, » a encore déclaré Saleh.
Il a accueilli Chamberlin qui venait de passer trois jours dans les camps de déplacés soudanais.
Chamberlin, qui occupe la fonction de Haut Commissaire par intérim depuis le mois de février, l’a assuré que les Nations Unies s’efforceraient d’assister les populations tchadiennes majoritairement zaghawa, massalit ou four que l'on retrouve également de l'autres côté de la frontière.
« Nous comprenons que la présence des réfugiés au Tchad crée des difficultés pour la population locale. Nous allons mettre des ressources pour aider cette population », a-t-elle déclaré.
Dans sa nouvelle programmation, le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévu, d’assister près de 150 000 Tchadiens à l’Est du Tchad à travers des programmes de nutrition complémentaire, de nourriture contre travail et de distribution de semences.
Arrivés à l’Est du Tchad en février 2003, peu après le début du conflit au Darfour, les premiers réfugiés soudanais ont été accueillis à bras ouverts par la population tchadienne. Mais eau, pâturages, nourriture sont venus à manquer, ce qui a provoqué de vives tensions entre réfugiés et résidents.
Chamberlin a poursuivi sa visite à l’Est du Tchad au camp de Touloum, à 300 km à l’Est d’Abêché.
Elle s’est ensuite rendue dans la capitale où elle a rencontré les membres du gouvernement.
Dans son allocution devant la Haut Commissaire aux réfugiés, le gouverneur Saleh a repris les accusations du Président Déby émises en début de moi selon lesquelles les autorités soudanaises arment et financent 3000 rebelles tchadiens près de la ville d’El Geneina, non loin de la frontière.
Il a ajouté que l’insécurité régnait dans la région.
Son convoi, a-t-il déclaré, a été attaqué par des hommes armés non identifiés alors qu’il circulait dans la région ; deux personnes de sa suite ont trouvé la mort dans l’assaut.
D’autres autorités régionales ont fait l'objet d'attaques, a-t-il encore déclaré. Le dernier en date est le sous-préfet, mitraillé vendredi dernier par des assaillants non identifiés.
Le gouverneur a tenu des propos virulents à l’encontre des autorités de Khartoum en dépit de l’attitude conciliante adoptée par les autorités tchadiennes au cours des dernières semaines.
Après avoir rencontré deux délégations dépêchées par Khartoum, N’djamena a accepté dimanche de reprendre son rôle de médiation dans la crise du Darfour à la condition que les autorités soudanaises démantèlent les mouvements rebelles tchadiens présents sur son territoire.
« La situation de la population locale est préoccupante à cause du déficit pluviométrique enregistré cette année », a déclaré Haroun Saleh.
« Le HCR a décidé d’accorder cinq pour cent de l’aide des réfugiés aux populations locales. Comme le besoin est énorme, l’aide ne va pas suffire aux populations », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a également réitéré les accusations du gouvernement tchadien selon lesquelles les autorités soudanaises soutiennent une rébellion hostile au Tchad sur leur territoire, à proximité de la frontière.
« Nous trouvons qu’il est inamical de la part d’un pays ami comme le Soudan auquel nous avons consenti d’énormes sacrifices depuis plusieurs années qu’il puisse entretenir une rébellion armée dans son territoire non loin de la frontière, » a encore déclaré Saleh.
Il a accueilli Chamberlin qui venait de passer trois jours dans les camps de déplacés soudanais.
Chamberlin, qui occupe la fonction de Haut Commissaire par intérim depuis le mois de février, l’a assuré que les Nations Unies s’efforceraient d’assister les populations tchadiennes majoritairement zaghawa, massalit ou four que l'on retrouve également de l'autres côté de la frontière.
« Nous comprenons que la présence des réfugiés au Tchad crée des difficultés pour la population locale. Nous allons mettre des ressources pour aider cette population », a-t-elle déclaré.
Dans sa nouvelle programmation, le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévu, d’assister près de 150 000 Tchadiens à l’Est du Tchad à travers des programmes de nutrition complémentaire, de nourriture contre travail et de distribution de semences.
Arrivés à l’Est du Tchad en février 2003, peu après le début du conflit au Darfour, les premiers réfugiés soudanais ont été accueillis à bras ouverts par la population tchadienne. Mais eau, pâturages, nourriture sont venus à manquer, ce qui a provoqué de vives tensions entre réfugiés et résidents.
Chamberlin a poursuivi sa visite à l’Est du Tchad au camp de Touloum, à 300 km à l’Est d’Abêché.
Elle s’est ensuite rendue dans la capitale où elle a rencontré les membres du gouvernement.
Dans son allocution devant la Haut Commissaire aux réfugiés, le gouverneur Saleh a repris les accusations du Président Déby émises en début de moi selon lesquelles les autorités soudanaises arment et financent 3000 rebelles tchadiens près de la ville d’El Geneina, non loin de la frontière.
Il a ajouté que l’insécurité régnait dans la région.
Son convoi, a-t-il déclaré, a été attaqué par des hommes armés non identifiés alors qu’il circulait dans la région ; deux personnes de sa suite ont trouvé la mort dans l’assaut.
D’autres autorités régionales ont fait l'objet d'attaques, a-t-il encore déclaré. Le dernier en date est le sous-préfet, mitraillé vendredi dernier par des assaillants non identifiés.
Le gouverneur a tenu des propos virulents à l’encontre des autorités de Khartoum en dépit de l’attitude conciliante adoptée par les autorités tchadiennes au cours des dernières semaines.
Après avoir rencontré deux délégations dépêchées par Khartoum, N’djamena a accepté dimanche de reprendre son rôle de médiation dans la crise du Darfour à la condition que les autorités soudanaises démantèlent les mouvements rebelles tchadiens présents sur son territoire.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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