L’éradication du choléra peut s’avérer difficile dans certains faubourgs de Bujumbura où les habitants ne disposent pas de toilettes, a confié mercredi à IRIN Georges Nsengiyumva, secrétaire général du ministère de la santé.
La mairie de Bujumbura n’ayant pas réglé ses factures, la compagnie des eaux a coupé l’alimentation des fontaines publiques privant ainsi d’eau plusieurs faubourgs pauvres de la capitale.
L’épidémie s’est déclarée après de fortes pluies qui auraient endommagé le matériel de traitement des eaux du complexe hydraulique de Regideso.
Le plus grand nombre de cas a été signalé dans le faubourg de Kamenge, au nord de la capitale, où le premier cas a du reste été détecté, a fait remarquer Nsengiyumva, “et actuellement nous en comptons 64 cas”.
Huit cas ont aussi été signalés dans le faubourg de Bwiza, quatre à Buyenzi et d’autres à Ngaggara, Musaga et Cibitoke.
Selon Nsengiyumva, le ministère dispose d’une quantité suffisante de médicaments pour faire face à la situation. La plupart des patients sont admis dans deux hôpitaux de Bujumbura où ils sont soignés gratuitement. Quarante-huit patients ont été internés à l’Hôpital Princes Regent Charles de Bujumbura, a indiqué mercredi à IRIN son directeur, le docteur Ignace Nzotungwanayo.
Un dispensaire spécial a été ouvert mercredi à Kamenge.
« Nous y enverrons tous les patients puisque le centre a les moyens de les prendre en charge», a dit Nsengiyumva.
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