La situation alimentaire et nutritionnelle de plus de deux millions de personnes déplacées, notamment dans les régions situées au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), et de plus de 300 000 réfugiés des pays voisins, "est très préoccupante" selon le dernier rapport du Service mondial d'information et d'alerte rapide (SMIAR).
Environ 64 pour cent des habitants des provinces orientales sont sous-alimentés et la pauvreté nationale a atteint des "niveaux très élevés", a indiqué le SMIAR, estimant que 16 millions de personnes - un tiers de la population totale de la RDC - souffrent de pénurie alimentaire. Le SMIAR a constaté que bien que l'accès aux régions contrôlées par le gouvernement se soit amélioré du fait de la simplification des procédures pour les agences internationales, la distribution de l'aide humanitaire dans les régions sous contrôle rebelle reste limitée par l'insécurité et la violence.
Dans le Burundi voisin, le SMIAR a rapporté que la situation alimentaire générale s'était améliorée suite à une première récolte agricole 2002 satisfaisante, notamment pour les cultures non céréalières. "Ceci reflète une situation sécuritaire relativement meilleure dans la plus grande partie du pays, ainsi qu'un climat dans l'ensemble favorable durant la saison de pousse," a noté le SMIAR.
"Les prix des denrées de base sur les principaux marchés provinciaux ont considérablement baissé comparés à leur niveau d'il y a un an," selon le SMIAR, qui a toutefois averti que la production avait été limitée par l'insécurité dans les provinces orientales et dans certaines parties de Bujumbura Rural. "Les violents combats entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles en mars ont provoqué le déplacement de nombreuses personnes, et on estime que près de 80 000 civils ont été déplacés depuis janvier 2002," a précisé le rapport.
Au Rwanda, la situation d'approvisionnement alimentaire globale est nettement meilleure en raison d'une augmentation d'un tiers des premières récoltes de 2002, selon le SMIAR. Les marchés sont bien approvisionnés en denrées alimentaires de base, tandis que les prix - à leur niveau le plus bas depuis 1994 - ont encore diminué avec la récolte de janvier, mais ils se sont stabilisés depuis. "Néanmoins, en dépit de la situation d'approvisionnement alimentaire satisfaisante, de nombreux foyers restent dans le besoin alimentaire, notamment dans les provinces de Gikongoro, Butare et Gisenyi," a commenté le SMIAR.
Ailleurs en Afrique centrale, a ajouté le SMIAR, les perspectives de récoltes sont "généralement favorables" en République centrafricaine et au Cameroun, où l'on anticipe une production céréalière totale moyenne ou supérieure à la moyenne. Par ailleurs, en République du Congo, où selon le SMIAR l'agriculture "s'est progressivement rétablie" suite aux guerres civiles de 1998 et 1999, il n'est pas encore clair quel sera l'impact du conflit qui déchire actuellement la région du Pool.
Le SMIAR a appelé à une poursuite de l'assistance alimentaire aux populations du Burundi et de la RDC, et a encouragé les bailleurs de fonds à favoriser les achats locaux et les transactions triangulaires chaque fois que cela était possible dans le cadre de leurs programmes d'aide alimentaire en Afrique subsaharienne, afin de soutenir la production vivrière nationale.
Pour obtenir plus d'informations sur le SMIAR, un projet de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et ses activités dans le monde, consulter http://www.fao.org/giews/
Environ 64 pour cent des habitants des provinces orientales sont sous-alimentés et la pauvreté nationale a atteint des "niveaux très élevés", a indiqué le SMIAR, estimant que 16 millions de personnes - un tiers de la population totale de la RDC - souffrent de pénurie alimentaire. Le SMIAR a constaté que bien que l'accès aux régions contrôlées par le gouvernement se soit amélioré du fait de la simplification des procédures pour les agences internationales, la distribution de l'aide humanitaire dans les régions sous contrôle rebelle reste limitée par l'insécurité et la violence.
Dans le Burundi voisin, le SMIAR a rapporté que la situation alimentaire générale s'était améliorée suite à une première récolte agricole 2002 satisfaisante, notamment pour les cultures non céréalières. "Ceci reflète une situation sécuritaire relativement meilleure dans la plus grande partie du pays, ainsi qu'un climat dans l'ensemble favorable durant la saison de pousse," a noté le SMIAR.
"Les prix des denrées de base sur les principaux marchés provinciaux ont considérablement baissé comparés à leur niveau d'il y a un an," selon le SMIAR, qui a toutefois averti que la production avait été limitée par l'insécurité dans les provinces orientales et dans certaines parties de Bujumbura Rural. "Les violents combats entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles en mars ont provoqué le déplacement de nombreuses personnes, et on estime que près de 80 000 civils ont été déplacés depuis janvier 2002," a précisé le rapport.
Au Rwanda, la situation d'approvisionnement alimentaire globale est nettement meilleure en raison d'une augmentation d'un tiers des premières récoltes de 2002, selon le SMIAR. Les marchés sont bien approvisionnés en denrées alimentaires de base, tandis que les prix - à leur niveau le plus bas depuis 1994 - ont encore diminué avec la récolte de janvier, mais ils se sont stabilisés depuis. "Néanmoins, en dépit de la situation d'approvisionnement alimentaire satisfaisante, de nombreux foyers restent dans le besoin alimentaire, notamment dans les provinces de Gikongoro, Butare et Gisenyi," a commenté le SMIAR.
Ailleurs en Afrique centrale, a ajouté le SMIAR, les perspectives de récoltes sont "généralement favorables" en République centrafricaine et au Cameroun, où l'on anticipe une production céréalière totale moyenne ou supérieure à la moyenne. Par ailleurs, en République du Congo, où selon le SMIAR l'agriculture "s'est progressivement rétablie" suite aux guerres civiles de 1998 et 1999, il n'est pas encore clair quel sera l'impact du conflit qui déchire actuellement la région du Pool.
Le SMIAR a appelé à une poursuite de l'assistance alimentaire aux populations du Burundi et de la RDC, et a encouragé les bailleurs de fonds à favoriser les achats locaux et les transactions triangulaires chaque fois que cela était possible dans le cadre de leurs programmes d'aide alimentaire en Afrique subsaharienne, afin de soutenir la production vivrière nationale.
Pour obtenir plus d'informations sur le SMIAR, un projet de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et ses activités dans le monde, consulter http://www.fao.org/giews/
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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