Quelque 1,6 million de femmes vivent avec le VIH dans la région Asie Pacifique, et 35 pour cent des personnes infectées par le virus en Asie sont des femmes, contre 18 pour cent il y a deux décennies, selon le Programme commun des Nations Unies sur le sida (ONUSIDA). « Lutter contre les normes sexistes préjudiciables qui constituent les racines de la vulnérabilité des femmes au VIH est crucial pour enrayer la propagation de l’épidémie », a dit Moni Pizani, directrice des programmes du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) dans la région.
L’UNIFEM et l’ONUSIDA ont lancé un plan d’action le 28 juin à Pattaya, en Thaïlande, appelant les politiques nationales sur le sida à se concentrer davantage sur les questions liées au genre.
Les femmes qui sont confrontées à des inégalités sociales et économiques sont plus vulnérables à l’infection à VIH, a dit Jane Wilson, conseillère genre auprès de l’ONUSIDA dans la région Asie Pacifique. « Un accent sur le genre est essentiel pour freiner la propagation du VIH alimentée par les inégalités entre les genres, qui exposent les femmes et filles encore davantage au risque [VIH] ».
mc/at/mw/ail
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions