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« Petite Maison, Grande Maison » bientôt à la télé

Love in a time of AIDS. IRIN
Ter mais de um parceiro pode ser mais raro do que se pensa
Un nouveau court-métrage zimbabwéen sur les partenariats sexuels multiples et concomitants (MCPs) ne dure que 24 minutes, mais ses producteurs espèrent que le message sera entendu pendant bien plus longtemps.

Le film, « Petite maison, grande maison », est l’offre la plus récente de OneLove Campaign, la Campagne Un Amour, qui travaille à réduire la prévalence du VIH et les MCPs dans dix pays d’Afrique australe. Le titre fait référence à l’expression familière « petite maison », utilisée pour désigner les relations sexuelles illicites à long terme au Zimbabwe.

Le film a été produit par l’Action Institute for Environment, Health and Development Communication (ACTION), une organisation non-gouvernementale locale, en partenariat avec Soul City Institute for Health and Development Communication, une organisation non-gouvernementale sud-africaine, et le Conseil national de lutte contre le sida (NAC) du Zimbabwe.

Les chaines de télévision en Afrique australe vont diffuser le film dans le cadre d’une série de dix films – un film pour chacun des pays visés par la campagne – soulignant les dangers des MCPs.

Les MCPs ont été identifiées à la fois par l’ONUSIDA et par les responsables régionaux comme l’un des vecteurs principaux de l’épidémie HIV en Afrique australe, tout comme l’utilisation des préservatifs et les faibles niveaux de circoncision masculine, et le Zimbabwe ne fait pas exception. Bien que le pays ait connu une baisse de la prévalence du HIV durant la dernière décennie, attribuée à la mortalité et au changement d’attitude, la prévalence du HIV demeure élevée, à environ 15 pour cent, selon l’ONUSIDA.

Localiser l’histoire

Utilisant une étude régionale sur les MCPs conduite en 2007, ACTION a travaillé avec des partenaires pour développer son script, qui tourne autour de Simba et de sa femme, Shingi, qui ont l’air de vivre une relation parfaite après dix ans de mariage – jusqu’à ce que Shingi découvre que Simba a une aventure à long terme avec une femme bien plus jeune.

« Nous voulons encourager les gens [à savoir] qu’il est possible d’avoir une relation qui est satisfaisante tant émotionnellement que physiquement, avec une personne  »
« Le film parle de la façon dont leur histoire se défait, et de certains des défis culturels [comme ceux-ci] qui disent qu’il est normal pour les hommes d’avoir plus d’une ‘épouse’ », a dit Caroline Majonga d’ACTION. « Cela parle de la découverte de la trahison, de la complexité des réseaux sexuels, de comment le VIH arrive dans le sujet, et de comment les couples le gère ».

Jasen Mphepho, qui joue Simba dans le film, dit que les hommes font parfois l’objet de pressions de la part des amis et de la famille pour prendre « une petite maison ». « Les hommes veulent être vus comme étant conformes à ce qu’ils pensent être la norme ; ils veulent faire plaisir à leurs amis et à leurs parents, mais ce faisant ils finissent par blesser ceux qu’ils aiment. J’espère que ceux qui regardent le film seront assez touchés pour protéger ceux qu’ils aiment ».

Même si le partenaire régional Soul City est intervenu pour aider à la formation et à sensibiliser les réalisateurs de film locaux, le film reflète le message unique du Zimbabwe sur les MCPs, selon Harriet Perlman, cadre supérieur de Soul city pour la région.

Mme Majonga a dit qu’une étude régionale avait montré que les gens en Afrique australe s’étaient souvent engagés dans des MCPs pour des raisons identiques, comme la recherche de satisfaction sexuelle, mais que le Zimbabwe et d’autres pays couverts par la Campagne UnAmour avaient fait leurs propres messages sur le sujet et les avaient présentés dans des films comme « Petite Maison, Grande Maison ».

« Beaucoup de mécontentement [souligné dans l’étude] existait parce que les gens n’étaient pas capables de communiquer leurs attentes l’un à l’autre. Nous voulons montrer aux gens comment la communication pourrait améliorer la qualité des relations », a dit Mme Majonga à IRIN/PlusNews.

« Notre message principal au Zimbabwe a été que nous voulons encourager les gens [à savoir] qu’il est possible d’avoir une relation qui est satisfaisante tant émotionnellement que physiquement, avec une personne ».

bt/llg/he/sk

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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