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Lorsque l’argent afflue, la Terre tourne

HIV ribbon in the International Women´s Summit: Women´s Leadership in HIV and Aids in Nairobi, Kenya. Allan Gichigi/IRIN
Les statistiques sont là : selon un récent rapport du Programme commun des Nations Unies sur le sida, ONUSIDA, et de la Fondation de la famille Kaiser, un organisme à but non-lucratif qui s’intéresse à la santé, 2008 a été une année record pour le financement de la lutte contre le VIH/SIDA. Ce genre de suivi des flux de financement pourrait s’avérer crucial si le ralentissement économique devait se poursuivre.

Le rapport, intitulé « Financer la réponse au sida dans les pays à faibles et moyens revenus », s’inscrit dans un effort annuel des deux organisations de s’assurer de l’afflux constant d’argent pour la lutte contre le VIH/SIDA.

L’an dernier, les sommes allouées par les gouvernements à la lutte contre le VIH/SIDA dans le monde ont atteint un record absolu, mais il manque toujours près de sept milliards de dollars pour atteindre le montant qu’ONUSIDA estime nécessaire.

Depuis 2002, les gouvernements nationaux – et particulièrement les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis – ont multiplié le budget consacré à la lutte contre le VIH/SIDA par plus de six, ce qui explique pourquoi le record atteint en 2008 n’est pas une surprise, a indiqué le rapport.

Les États-Unis ont contribué à hauteur d’environ 51 pour cent au financement de la lutte contre le sida mais, en termes de proportions, le Plan d’urgence du président George Bush pour la lutte contre le sida (PEPFAR) a été surpassé par le Royaume-Uni, l’Irlande et les Pays-Bas, qui ont accordé plus d’argent à la lutte contre le VIH/SIDA que leur part du produit intérieur brut mondial.

Le rapport souligne qu’avec la poursuite de la récession, il deviendra de plus en plus important de surveiller les flux de financement de la lutte contre la pandémie. Même s’il contient les dernières données disponibles sur la provenance et les sommes allouées, le rapport reflète malgré tout des budgets décidés en majeure partie avant le début du ralentissement économique – qui risque de créer de nouveaux défis pour le financement futur.

« La crise économique mondiale actuelle soulève des inquiétudes quant à la capacité de combler le déficit [de financement], une responsabilité qui reviendra en grande partie à la communauté internationale », ont commenté les auteurs.

Plus tôt cette année, un rapport de la Banque mondiale soulignait que la récession qui touche l’ensemble de la planète pourrait compromettre le traitement de plus de 1,7 million de personnes infectées au VIH d’ici la fin de l’année.

llg/kn/he/gd/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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