Deux agents de police ont été blessés au cours de la manifestation qui a été dispersée par une équipe mixte des forces de police onusiennes et gouvernementales.
« Tout ce que nous voulons, c’est notre argent », a lancé Norrison Kayan, le porte-parole des anciens combattants en colère et colonel dans la précédente armée libérienne.
Selon M. Kayan, les anciens militaires qu’il représente ont décidé de manifester pour rappeler à la Présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et aux Nations Unies qu’ils avaient pris des engagements, suite aux manifestations de l’année dernière, mais qu’ils n’ont pas tenu parole.
« Lors des manifestations de novembre dernier, une commission de dix membres avait été mise sur pied pour examiner les procédures de règlement de nos indemnités. On nous avait dit que la commission reprendrait contact avec nous, mais depuis, nous n’avons toujours rien perçu », a-t-il précisé.
Les manifestants, qui regroupaient d’anciens membres de l’armée de la police et des forces paramilitaires de la guerre civile de libérienne de 1989-2003, étaient pour la plupart, armés de bâtons. Selon Alvin Jask, le porte-parole de la police, certains manifestants ont été blessés, mais cinq d’entre eux ont été arrêtés.
Le gouvernement a fait savoir qu’il ne saurait tolérer la manifestation illégale des anciens combattants. « Une enquête est en cours et s’il est établi que les manifestants ont enfreint la loi, ils seront poursuivis », a déclaré le porte-parole de la police.
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