Quelque 38 000 réfugiés libériens vivent actuellement en Côte d’Ivoire et depuis les élections de 2005, qui ont mis fin à quatorze années de guerre civile au Liberia, le HCR participe activement au rapatriement de ces réfugiés dans leur pays. Mais pour Antonio Guterres, la paix ne pourrait à elle seule garantir une stabilité durable au Liberia.
« Il n’y a rien de plus déplorable quand on aide des réfugiés à rentrer chez eux et qu’on n’est pas capable de leur offrir un emploi, un système de santé et d’éducation adéquats, un avenir économique, social ou culturel », a déclaré M. Guterres.
« La plupart des pays qui ont réussi à résoudre leur conflit ont replongé dans la guerre au cours des cinq années de la phase post-conflit. Cela prouve que nous avons une responsabilité collective dans l’amélioration de nos mécanismes de coopération », a-t-il ajouté.
7 000 libériens vivent actuellement dans le camp de réfugiés de Nicla, près de la ville de Guiglo (Ouest), qui fermera d’ici décembre 2006. 2 400 autres vivent dans le camp de transit de Tabou (Sud-ouest) près de la frontière libérien. La fermeture de ce camp est prévue en juin 2006.
Les autres réfugiés libériens sont installés dans des villages de Côte d’Ivoire, et près de 5 000 vivent à Abidjan, la capitale économique du pays.
La plupart des Libériens vivant dans les camps affirment qu’ils ne se sentiront pas en sécurité au Liberia et préfèrent s’installer dans un autre pays, comme les Etats-Unis.
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