M. Habré vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990.
Il a été conduit devant une cour de Dakar, la capitale sénégalaise, deux mois après qu’un tribunal belge ait émis un mandat d’arrêt international pour son extradition. M. Habré a été présenté devant la cour qui l’entend actuellement avant de statuer sur la demande d’extradition.
En 1992, la commission tchadienne réconciliation et vérité avait accusé le gouvernement d’Hissène Habré d’être responsable de près que 40 000 actes de tortures et de crimes politiques.
Selon Reed Brody de Human Rights Watch, qui travaille depuis des années sur les dossiers des victimes du régime de M. Habré, l’arrestation de l’ex-président tchadien est une première étape de la procédure.
« C’est un jour extraordinaire pour les milliers de victimes de Hissène Habré – un jour qu’elles attendent depuis près de 15 ans », a confié à IRIN M. Brody.
« Ce n’est pas gagné – nous sommes au début de la procédure. Mais il semble qu’il a finalement été rattrapé par la justice », a-t-il ajouté.
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