La Banque Mondiale s'apprête à lancer un projet de réhabilitation agricole dans les régions rurales en République du Congo, a annoncé samedi dernier un responsable de la Banque Mondiale, à Brazzaville.
Ce projet d’un montant estimé entre 30 et 40 millions de dollars américains sera lancé en 2006.
« L'accent sera mis essentiellement sur la réhabilitation des pistes pour essayer d'améliorer l'acheminement des produits vers les centres de consommation, puis leur commercialisation », a indiqué Joseph Baah-Dwomoh, directeur de l’unité développement environnemental, rural et social en Afrique centrale à la Banque mondiale.
Joseph Baah-Dwomoh a fait cette déclaration depuis Brazzaville, la capitale, où il avait conduit une mission de préparation.
Ce projet devra couvrir les zones rurales des onze départements du pays. Des semences améliorées seront proposées aux agriculteurs du pays afin de moderniser l’agriculture.
Le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche aura un rôle important à jouer dans la réalisation du projet, et analysera les différents critères pour déterminer les régions spécifiques de développement.
« C'est un projet qui vise à améliorer la production agricole, afin de trouver des débouchés pour les populations. Nous devons renforcer les capacités des services, des paysans et des ONG impliqués dans la production agricole », a expliqué M. Baah-Dwomoh.
Cependant, selon lui, le montant de ce projet n'était pas fixe, car la Banque Mondiale étudiait les modalités de co-financement avec d'autres organisations internationales, telles que le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
« Dans le cadre de ce projet, la Banque africaine de développement (BAD) s'intéresse au secteur de la pêche », a-t-il précisé.
Au Congo, environ 70 pour cent de la population pratiquent une agriculture traditionnelle et de subsistance. Chaque année, le gouvernement dépense plus de 100 milliards de francs CFA (soit 182,4 millions de dollars) dans l’importation de produits alimentaires.
En octobre 2004, le FIDA a accordé un prêt de 8 milliards de francs CFA, (soit 11,5 millions de dollars américains), remboursable en 30 ans. Ce prêt sert à financer un projet dont l’objectif est la création de 50 000 exploitations agricoles dans les départements des Plateaux, Cuvette et Cuvette ouest.
300 000 personnes, notamment des jeunes, devraient bénéficier de ce projet.
De plus, en mars dernier, le gouvernement a mis en place un fonds de soutien à l'agriculture, afin de réduire les importations des denrées alimentaires et de relancer la sécurité alimentaire des populations en soutenant les activités agricoles et halieutiques.
Ce projet d’un montant estimé entre 30 et 40 millions de dollars américains sera lancé en 2006.
« L'accent sera mis essentiellement sur la réhabilitation des pistes pour essayer d'améliorer l'acheminement des produits vers les centres de consommation, puis leur commercialisation », a indiqué Joseph Baah-Dwomoh, directeur de l’unité développement environnemental, rural et social en Afrique centrale à la Banque mondiale.
Joseph Baah-Dwomoh a fait cette déclaration depuis Brazzaville, la capitale, où il avait conduit une mission de préparation.
Ce projet devra couvrir les zones rurales des onze départements du pays. Des semences améliorées seront proposées aux agriculteurs du pays afin de moderniser l’agriculture.
Le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche aura un rôle important à jouer dans la réalisation du projet, et analysera les différents critères pour déterminer les régions spécifiques de développement.
« C'est un projet qui vise à améliorer la production agricole, afin de trouver des débouchés pour les populations. Nous devons renforcer les capacités des services, des paysans et des ONG impliqués dans la production agricole », a expliqué M. Baah-Dwomoh.
Cependant, selon lui, le montant de ce projet n'était pas fixe, car la Banque Mondiale étudiait les modalités de co-financement avec d'autres organisations internationales, telles que le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
« Dans le cadre de ce projet, la Banque africaine de développement (BAD) s'intéresse au secteur de la pêche », a-t-il précisé.
Au Congo, environ 70 pour cent de la population pratiquent une agriculture traditionnelle et de subsistance. Chaque année, le gouvernement dépense plus de 100 milliards de francs CFA (soit 182,4 millions de dollars) dans l’importation de produits alimentaires.
En octobre 2004, le FIDA a accordé un prêt de 8 milliards de francs CFA, (soit 11,5 millions de dollars américains), remboursable en 30 ans. Ce prêt sert à financer un projet dont l’objectif est la création de 50 000 exploitations agricoles dans les départements des Plateaux, Cuvette et Cuvette ouest.
300 000 personnes, notamment des jeunes, devraient bénéficier de ce projet.
De plus, en mars dernier, le gouvernement a mis en place un fonds de soutien à l'agriculture, afin de réduire les importations des denrées alimentaires et de relancer la sécurité alimentaire des populations en soutenant les activités agricoles et halieutiques.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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