« Nous ne serons pas en mesure de faire face à ces augmentations d’effectifs », a déclaré Donat Hatungimana, enseignant du primaire à Bujumbura, la capitale burundaise.
Sa classe comptait déjà 150 enfants en 2004, a-t-il souligné.
Jeudi, Saidi Kibeya, le nouveau ministre de l’éducation et de la culture a affirmé que 500 000 nouveaux élèves pourraient s’inscrire durant la première année de gratuité de l’enseignement primaire. Selon lui, ce programme nécessitera 2 400 enseignants supplémentaires et autant de salles de classe.
Durant son discours d’investiture à la présidence de la république, le 26 août, Pierre Nkurunziza avait annoncé que l’école primaire serait gratuite durant son mandat.
Barbara Jamar, le porte-parole de l’UNICEF au Burundi a dit à IRIN lundi que l’organisme et ses partenaires comptent augmenter leur contribution pour aider les parents à acheter des uniformes scolaires, des livres et d’autres fournitures scolaires.
L’UNICEF consacre actuellement 4,2 millions de dollars à l’éducation au Burundi.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions