L'intégration des anciennes forces belligérantes dans la nouvelle armée unifiée en République démocratique du Congo (RDC) a débuté lundi à Kisangani, dans la province Orientale. Le ministre belge de la défense, André Flahaut, a assisté à la cérémonie en présence des autorités congolaises.
150 militaires ont, pour la circonstance, défilé sous un uniforme commun. Le défilé avait notamment réuni 40 éléments issus de l'ancienne armée gouvernementale, 40 hommes du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) et 40 autres du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), les deux principaux anciens mouvements rebelles.
Les participants au défilé ont symboliquement remis, au cours de cette cérémonie, le foulard qui indiquait leurs anciens corps d'affectation.
Selon le ministre congolais de la défense, Jean-Pierre Ondekane, 3.700 militaires seront formés à Kisangani d'ici trois mois. Ces hommes constitueront la brigade conjointe de l'armée congolaise. Elle sera déployée en Ituri, dans le nord-est de la RDC, pour participer, aux cotés de la MONUC, la mission des nations unies en RDC, à la restauration de la paix.
Près de 1.400 militaires, équitablement répartis parmi les anciennes factions armées belligérantes, sont d'ores et déjà à Kisangani pour suivre le premier module de formation de la nouvelle armée.
Le ministre belge de la défense a pour sa part indiqué la volonté de son pays d'apporter une contribution importante à l'intégration de l'ensemble des forces dans ce nouveau corps.
La contribution de la Belgique n'est pour l'heure pas totalement évaluée. Elle consistera néanmoins, entre autres, dans l'envoi de matériel militaire et d'instructeurs, a affirmé le conseiller économique de l'ambassade belge en RDC, François Delhaye.
La Belgique sera épaulée dans cette entreprise par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, les principaux partenaires engagés dans la formation de la nouvelle armée congolaise unifiée.
L'accord global et inclusif, signé le 17 décembre 2002 à Pretoria (Afrique du Sud), a mis fin à près de cinq années de guerre en RDC. Il prévoit la mise en place d'institutions provisoires devant conduire le pays à des élections générales dans deux ans. Un gouvernement d'unité nationale a ainsi été installé le 30 juin dernier alors qu'un état-major de la nouvelle armée
intégrée a été inauguré le 5 septembre.
150 militaires ont, pour la circonstance, défilé sous un uniforme commun. Le défilé avait notamment réuni 40 éléments issus de l'ancienne armée gouvernementale, 40 hommes du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) et 40 autres du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), les deux principaux anciens mouvements rebelles.
Les participants au défilé ont symboliquement remis, au cours de cette cérémonie, le foulard qui indiquait leurs anciens corps d'affectation.
Selon le ministre congolais de la défense, Jean-Pierre Ondekane, 3.700 militaires seront formés à Kisangani d'ici trois mois. Ces hommes constitueront la brigade conjointe de l'armée congolaise. Elle sera déployée en Ituri, dans le nord-est de la RDC, pour participer, aux cotés de la MONUC, la mission des nations unies en RDC, à la restauration de la paix.
Près de 1.400 militaires, équitablement répartis parmi les anciennes factions armées belligérantes, sont d'ores et déjà à Kisangani pour suivre le premier module de formation de la nouvelle armée.
Le ministre belge de la défense a pour sa part indiqué la volonté de son pays d'apporter une contribution importante à l'intégration de l'ensemble des forces dans ce nouveau corps.
La contribution de la Belgique n'est pour l'heure pas totalement évaluée. Elle consistera néanmoins, entre autres, dans l'envoi de matériel militaire et d'instructeurs, a affirmé le conseiller économique de l'ambassade belge en RDC, François Delhaye.
La Belgique sera épaulée dans cette entreprise par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, les principaux partenaires engagés dans la formation de la nouvelle armée congolaise unifiée.
L'accord global et inclusif, signé le 17 décembre 2002 à Pretoria (Afrique du Sud), a mis fin à près de cinq années de guerre en RDC. Il prévoit la mise en place d'institutions provisoires devant conduire le pays à des élections générales dans deux ans. Un gouvernement d'unité nationale a ainsi été installé le 30 juin dernier alors qu'un état-major de la nouvelle armée
intégrée a été inauguré le 5 septembre.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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