Une équipe d’évaluation humanitaire pilotée par les Nations-Unies, est arrivée mardi à Gbarnga, située à 150 km au nord de la capitale libérienne Monrovia. Cette cité fut le bastion militaire et politique de l’ancien Président Charles Taylor, avant de passer aux mains du principal groupe rebelle des Libériens Unis pour la Réconciliation et la Démocratie (LURD) en juillet.
Les rebelles du LURD ont utilisé cette ville comme leur base au Centre du Liberia, pour lancer des attaques contre les positions du gouvernement plus au sud. Ils se sont aussi appropriés l’exploitation agricole privée de M. Taylor, ainsi que des équipements spéciaux d’entraînement militaire près de Gbarnga.
L’ONU a prévu ouvrir un bureau dans la ville après sa visite d’évaluation. Cela constituerait un point de transit pour ceux qui y reviennent, les réfugiés et les personnes déplacées qui fuient la violence en cours au Nord et au Centre du Liberia, a déclaré aux journalistes le Coordonnateur Humanitaire des Nations-Unies pour le Liberia, Abou Moussa.
Pendant plus d’un mois, des échauffourées au sud de Gbarnga, entre les troupes du LURD et du gouvernement, avaient empêché les agences humanitaires d’y aller.
« Les Nations-Unies n’ont pas abandonné les régions rurales essentielles du Liberia. Nous avons l’intention de monter à Voinjama [la capitale de province du Conté de Lofa au nord-ouest, près de la frontière guinéenne]. Nous voulons être sûrs d’atteindre toutes les parties du Liberia pour y rétablir notre présence » a expliqué M. Moussa à Monrovia.
« La situation sécuritaire dans certains Contés est le principal facteur qui entrave la progression des efforts humanitaires à l’intérieur du Liberia,» a-t-il ajouté.
M. Moussa a rapporté que l’ONU discutait avec toutes les parties belligérantes pour obtenir un meilleur accès à l’intérieur du pays pour les agences de secours, afin de délivrer l’assistance tant attendue à des milliers de civils affectés par la guerre.
« Nous sommes dans un environnement où la confiance a disparu et il nous faut la rebâtir. Le fait que nous ayons été capables d’aller à Zwedru et à Harper sans escorte est un élément important, » a-t-il continué.
L’équipe qui a visité Zwedru, la province-clef du Conté de Grand Gedeh au Sud-est du Liberia, près de la frontière ivoirienne, est passée par la ville ivoirienne de Guiglo.
Elle a révélé que tous les services de santé, à Zwedru et les villages environnants, avaient cessé de fonctionner depuis que le second groupe rebelle du Liberia, le Mouvement pour la Démocratie au Liberia (MODEL), avait attaqué le pays le 27 mars.
“Il n'y a pas de pénurie de nourriture sur les marchés locaux de Zwedru, et aucune épidémie de maladies n’a été signalée à l'exception de la rougeole qui avait sévi dans trois zones," a indiqué l'équipe.
Les leaders des factions rebelles du Liberia et un représentant du gouvernement ont signé un accord de paix le 17 août à Accra, au Ghana, au sortir de longs pourparlers de paix, qui stipulait l’accès libre des agences humanitaires dans les régions sous contrôle, pour secourir les populations civiles sinistrées.
L’accord a aussi abouti à la création d’un gouvernement d’unité nationale sous la direction d’un homme d’affaires Gyude Bryant, qui doit prêter serment le 14 octobre. Le gouvernement intérimaire, présidé par Moses Blah qui a pris les rênes du pouvoir depuis que M. Taylor est parti en exil le 11 août au Nigeria, sera ainsi remplacé.
Depuis la signature de l’accord, les agences humanitaires se sont rendues dans les zones tenues par les rebelles pour évaluer précautionneusement les besoins humanitaires. Elles ont dès lors visité plusieurs régions du LURD dans l’Ouest et la ville de Buchanan sous contrôle du MODEL dans le Sud-est.
Pourtant, de récentes échauffourées entre les troupes gouvernementales et les deux groupes rebelles du LURD et du MODEL, au Centre et au Sud-est, ont gêné l’accès. Les affrontements ont poussé des milliers de civils à fuir les violences.
Les rebelles du LURD ont utilisé cette ville comme leur base au Centre du Liberia, pour lancer des attaques contre les positions du gouvernement plus au sud. Ils se sont aussi appropriés l’exploitation agricole privée de M. Taylor, ainsi que des équipements spéciaux d’entraînement militaire près de Gbarnga.
L’ONU a prévu ouvrir un bureau dans la ville après sa visite d’évaluation. Cela constituerait un point de transit pour ceux qui y reviennent, les réfugiés et les personnes déplacées qui fuient la violence en cours au Nord et au Centre du Liberia, a déclaré aux journalistes le Coordonnateur Humanitaire des Nations-Unies pour le Liberia, Abou Moussa.
Pendant plus d’un mois, des échauffourées au sud de Gbarnga, entre les troupes du LURD et du gouvernement, avaient empêché les agences humanitaires d’y aller.
« Les Nations-Unies n’ont pas abandonné les régions rurales essentielles du Liberia. Nous avons l’intention de monter à Voinjama [la capitale de province du Conté de Lofa au nord-ouest, près de la frontière guinéenne]. Nous voulons être sûrs d’atteindre toutes les parties du Liberia pour y rétablir notre présence » a expliqué M. Moussa à Monrovia.
« La situation sécuritaire dans certains Contés est le principal facteur qui entrave la progression des efforts humanitaires à l’intérieur du Liberia,» a-t-il ajouté.
M. Moussa a rapporté que l’ONU discutait avec toutes les parties belligérantes pour obtenir un meilleur accès à l’intérieur du pays pour les agences de secours, afin de délivrer l’assistance tant attendue à des milliers de civils affectés par la guerre.
« Nous sommes dans un environnement où la confiance a disparu et il nous faut la rebâtir. Le fait que nous ayons été capables d’aller à Zwedru et à Harper sans escorte est un élément important, » a-t-il continué.
L’équipe qui a visité Zwedru, la province-clef du Conté de Grand Gedeh au Sud-est du Liberia, près de la frontière ivoirienne, est passée par la ville ivoirienne de Guiglo.
Elle a révélé que tous les services de santé, à Zwedru et les villages environnants, avaient cessé de fonctionner depuis que le second groupe rebelle du Liberia, le Mouvement pour la Démocratie au Liberia (MODEL), avait attaqué le pays le 27 mars.
“Il n'y a pas de pénurie de nourriture sur les marchés locaux de Zwedru, et aucune épidémie de maladies n’a été signalée à l'exception de la rougeole qui avait sévi dans trois zones," a indiqué l'équipe.
Les leaders des factions rebelles du Liberia et un représentant du gouvernement ont signé un accord de paix le 17 août à Accra, au Ghana, au sortir de longs pourparlers de paix, qui stipulait l’accès libre des agences humanitaires dans les régions sous contrôle, pour secourir les populations civiles sinistrées.
L’accord a aussi abouti à la création d’un gouvernement d’unité nationale sous la direction d’un homme d’affaires Gyude Bryant, qui doit prêter serment le 14 octobre. Le gouvernement intérimaire, présidé par Moses Blah qui a pris les rênes du pouvoir depuis que M. Taylor est parti en exil le 11 août au Nigeria, sera ainsi remplacé.
Depuis la signature de l’accord, les agences humanitaires se sont rendues dans les zones tenues par les rebelles pour évaluer précautionneusement les besoins humanitaires. Elles ont dès lors visité plusieurs régions du LURD dans l’Ouest et la ville de Buchanan sous contrôle du MODEL dans le Sud-est.
Pourtant, de récentes échauffourées entre les troupes gouvernementales et les deux groupes rebelles du LURD et du MODEL, au Centre et au Sud-est, ont gêné l’accès. Les affrontements ont poussé des milliers de civils à fuir les violences.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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