"Je suis devenu plus déterminé que jamais à poursuivre le combat pour la paix et la justice, la liberté et la démocratie au Rwanda. Cet internement aura été pour moi une autre forme de communion avec les souffrances du peuple rwandais, dont je partage aussi l'espérance en l'avènement d'une ère de paix et de concorde", dit-il dans une déclaration qu’il a faite après trois mois de détention.
Maintenant qu’il est libre, a-t-il ajouté, il se sent disponible pour lutter contre les haines et les divisions, l'injustice et l'oppression et contre toutes les autres formes d'exclusion qui ont généré «l'idéologie génocidaire» qui a décimé le peuple rwandais.
Le TPIR a décrété le 15 août un non-lieu pour les accusations intentées contre M. Rusatira, âgé de 58 ans, en raison d’une insuffisance de preuves, en ordonnant le "retrait immédiat" du mandat d’arrêt émis contre lui. Il avait été secrétaire général du Cabinet rwandais et a commandé l’École militaire supérieure durant le génocide, au cours duquel des centaines de milliers de Tutsis et de Hutus modérés ont été massacrés.
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