Il a indiqué que la décision a été prise par les gouverneurs des 36 Etats, responsables de l’organisation des élections. « Ils ont décidé par consensus que le 10 août n’était pas réaliste », a-t-il confirmé. « Ce n’est pas ma décision, c’est leur décision ».
C’est la deuxième fois que les élections (initialement prévues pour le 18 mai) sont reportées. Le premier report a eu lieu à la suite de la décision d’un tribunal en avril qu’elles ne sauraient se faire sans une révision de la liste des électeurs. Cette décision intervenait en réponse à une poursuite judiciaire entamée par dix jeunes qui ont affirmé qu’ils seraient lésés si les élections utilisaient l’ancienne liste électorale préparée pour les élections de 1999, quand ils n’avaient pas encore l’âge légal pour voter (18 ans).
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas été en mesure de produire une nouvelle liste des électeurs. Elle s’est justifiée par le retard pris par le gouvernement fédéral à fournir les financements.
Trois partis politiques nouvellement inscrits ont menacé de remettre en cause la validité des élections si celles-ci ont lieu moins de 60 jours après la mise à jour de la liste électorale, comme énoncé par la constitution.
Le mandat des 774 conseils locaux du Nigéria a expiré en mai. L’Assemblée Nationale avait tenté de proroger leur mandat d’un an par le biais d’une nouvelle loi électorale, mais celle-ci a été annulée par la Cour suprême qui l’avait jugée inconstitutionnelle.
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