Les responsables ont indiqué que selon les termes de l’accord signé jeudi avec le chef de la communauté Gbaramutu, dont les femmes avaient occupé pendant huit jours quatre installations de ChevronTexaco, la compagnie va construire un hôpital et fournir un accès juste à l’emploi à des personnes qualifiées issues de la région.
"La politique de recrutement et d’emploi de la compagnie va délibérément garantir une représentation juste et équitable au sein de la main-d’œuvre de la compagnie aux autochtones qualifiés issus de la région », pouvait-on lire dans le texte de l’accord.
Le chef Wellington Okirika, qui a signé au nom du clan Gbaramutu, a promis que les communautés se conformeront à l’accord, dont les dispositions incluent la création d’un environnement propice à la conduite des opérations de la compagnie. « Sur la base du mémorandum d’accord que nous avons signé ce jour, nos femmes vont évacuer les stations de navigation demain (vendredi), a assuré M. Okirika.
Un accord similaire a été conclu entre ChevronTexaco et des femmes de la communauté Ugborodo, qui avaient déclenché la dernière série de protestations dans la région pétrolière agitée du Nigéria en occupant pendant une dizaine de jours le terminal Escravos d’exportations de la compagnie depuis le 8 juillet.
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