Un incendie a éclaté samedi dans le terminal pétrolier Escravos de ChevronTexaco au Nigéria, soit un jour après que des femmes protestataires aient mis fin à dix jours d’occupation de l’installation pour appuyer des demandes d’emplois et d’aménités, ont annoncé des officiels. Mais l’occupation du même ordre de quatre autres installations du géant pétrochimique américain est entrée dans son septième jour lundi.
"Une foudre qui a frappé Escravos… a déclenché un incendie dans l’un des réservoirs", pouvait-on lire dans un communiqué envoyé à IRIN.
Près de 80 000 barrils de pétrole brut ont été rapidement pompés du réservoir affecté, qui contient à peu près 180 000 barrils de pétrole brut, et le feu a été vite maîtrisé, précise le communiqué, signé par le porte-parole de ChevronTexaco, Sola Omole.
Bien que la compagnie ait confirmé qu’il n’y a pas eu de victimes, l’incident souligne le danger dans lequel vivent les communautés appauvries environnantes.
Le 8 juillet, quelque 150 femmes de la communauté Ugborodo, qui se trouve à proximité du terminal Escravos, ont commencé l’occupation de ce terminal d’exportations, qui a vu le nombre des contestataires s’accroître jusqu’à 2 000. Leur présence perturbante sur la piste aérienne, la plate-forme des hélicoptères et sur les quais, a bloqué plus de 700 employés Nigérians et expatriés de Chevrontexaco dans l’installation, entourée par des marécages, des criques et l’Océan Atlantique.
Or, juste quand le siège touchait à sa fin la semaine dernière à l’issue des négociations impliquant des officiels de la compagnie et les chefs de la communauté, un autre groupe de femmes, copiant l’action de leurs homologues, ont envahi quatre autres installations dans le Delta du fleuve Niger, à l’ouest du pays, ce qui y a bloqué le travail.
Les responsables dépêchés il y a une semaine pour négocier avec les femmes ont été chassés car les manifestantes ne les considéraient pas de haut rang. Les officiels de ChevronTexaco ont dit qu’ils s’attendent à des pourparlers avec les femmes lundi.
Ces incidents récents dans la région pétrolière agitée du Nigéria sont les premiers au cours desquels les femmes entreprennent exclusivement une action pour attirer l’attention des compagnies pétrolières et de leurs partenaires au sein du gouvernement sur leur paupérisation. Les communautés pauvres de la région se sentent délestées de l’immense manne pétrolière pompée de leur terre et, dans le passé, des jeunes militants ont fréquemment perturbé les opérations pétrolières en guise de protestation.
"Une foudre qui a frappé Escravos… a déclenché un incendie dans l’un des réservoirs", pouvait-on lire dans un communiqué envoyé à IRIN.
Près de 80 000 barrils de pétrole brut ont été rapidement pompés du réservoir affecté, qui contient à peu près 180 000 barrils de pétrole brut, et le feu a été vite maîtrisé, précise le communiqué, signé par le porte-parole de ChevronTexaco, Sola Omole.
Bien que la compagnie ait confirmé qu’il n’y a pas eu de victimes, l’incident souligne le danger dans lequel vivent les communautés appauvries environnantes.
Le 8 juillet, quelque 150 femmes de la communauté Ugborodo, qui se trouve à proximité du terminal Escravos, ont commencé l’occupation de ce terminal d’exportations, qui a vu le nombre des contestataires s’accroître jusqu’à 2 000. Leur présence perturbante sur la piste aérienne, la plate-forme des hélicoptères et sur les quais, a bloqué plus de 700 employés Nigérians et expatriés de Chevrontexaco dans l’installation, entourée par des marécages, des criques et l’Océan Atlantique.
Or, juste quand le siège touchait à sa fin la semaine dernière à l’issue des négociations impliquant des officiels de la compagnie et les chefs de la communauté, un autre groupe de femmes, copiant l’action de leurs homologues, ont envahi quatre autres installations dans le Delta du fleuve Niger, à l’ouest du pays, ce qui y a bloqué le travail.
Les responsables dépêchés il y a une semaine pour négocier avec les femmes ont été chassés car les manifestantes ne les considéraient pas de haut rang. Les officiels de ChevronTexaco ont dit qu’ils s’attendent à des pourparlers avec les femmes lundi.
Ces incidents récents dans la région pétrolière agitée du Nigéria sont les premiers au cours desquels les femmes entreprennent exclusivement une action pour attirer l’attention des compagnies pétrolières et de leurs partenaires au sein du gouvernement sur leur paupérisation. Les communautés pauvres de la région se sentent délestées de l’immense manne pétrolière pompée de leur terre et, dans le passé, des jeunes militants ont fréquemment perturbé les opérations pétrolières en guise de protestation.
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