A la fin de sa 13 ème session à Genève, le Comité a salué l'interdiction du châtiment corporel en Guinée-Bissau, et l'établissement du Comité national pour la survie, la protection et le développement des enfants au Niger.
Le Comité de l'ONU a néanmoins indiqué que la Guinée-Bissau ne disposait pas d'une politique exhaustive en matière des droits de l'enfance, ni d'un plan d'action national actualisé pour l'application de la convention de l'ONU des droits de l'enfance, et que son budget alloué à la santé et à l'éducation était faible.
La fréquence régulière des abus sexuels à l'égard des enfants au sein de la famille, y compris la famille au sens large du terme, les taux élevés de mortalité infantile et la malnutrition, ainsi que les MGF, sont des problèmes répandus en Guinée-Bissau, a-t-il ajouté.
Au Niger, le Haut Commissariat aux droits de l'homme a exprimé son inquiétude devant la dissolution des structures familiales en raison des familles nombreuses, de l'existence de la polygamie, du manque d'éducation, de la pauvreté et du chômage, qui affectent négativement l'éducation des enfants.
Le Comité des droits de l'enfance a indiqué que les principes généraux de non discrimination, le droit à la vie, la survie et le développement, et le respect des opinions de l'enfant, ne sont pas entièrement incorporés dans la législation au Nigéria.
La session a examiné les rapports de 10 pays, notamment de la Belgique, du Bélarus, de la Tunisie, de la Suisse, des Emirats Arabes Unis, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, de l'Espagne et des Antilles néerlandaises.
[Pour lire le rapport complet, consulter http://www.unog.ch/unog01/files/002_media/media.asp]
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions