Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance, (UNICEF,) n'a reçu que 24 pour cent des fonds sollicités dans le cadre de l'appel global interinstitutions en vue de mettre en oeuvre des projets prioritaires destinés aux femmes et aux enfants du Burundi en 2002.
Parmi les activités les plus pénalisées par cette pénurie de fonds, figurent les projets de lutte contre le VIH/sida, les efforts d'assistance aux victimes des mines, les programmes relatifs à l'enseignement, les projets d'aide aux femmes et aux enfants déplacés, ainsi que les initiatives en faveur de la démobilisation des enfants soldats, a annoncé l'UNICEF le 29 mai.
Les femmes et les enfants du Burundi sont particulièrement menacés par le
VIH/sida, a précisé l'agence onusienne. Le dépistage et les conseils
volontaires, la prévention du VIH/sida de la mère à l'enfant ainsi que la
lutte contre le sida centrée sur les jeunes sont particulièrement touchés
par le manque de ressources financières. Une « insuffisance de fonds pour mettre en place le système de dépistage et de conseils volontaires affaiblit la crédibilité de la campagne de communication publique sur ce sujet, » d'après l'UNICEF.
Le dernier Appel de fonds global n'a, à ce jour, reçu aucune contribution en
faveur des enfants soldats, précise l'UNICEF, mais grâce au financement
direct du gouvernement belge, les activités de sensibilisation se sont
révélées « efficaces ». La situation a néanmoins atteint un « stade
critique » à tel point que les principales activités liées à la
démobilisation, notamment la formation des Forces armées burundaises aux
droits de l'enfant et la création de centres de réinsertion ou de centres de
transit, sont pénalisées par l'insuffisance de ressources financières, déplore l'agence.
Par ailleurs, le domaine de la lutte antimines - dont sont chargées l'UNICEF
et l'Organisation mondiale - n'a, pour l'heure, reçu aucune contribution.
Soulignant l'intensité actuelle des combats au Burundi, l'UNICEF insiste sur l'urgence du financement de ce secteur qui permettrait de mettre en oeuvre des activités de plaidoyer, des programmes de sensibilisation aux dangers des mines, des opérations d'aide aux victimes, ou encore de recueillir des données relatives aux mines.
Ayant souhaité recueillir un peu plus de 14 millions de dollars à l'issue de
son Appel de fonds 2002, l'UNICEF n'a, à ce jour, reçu que 3,4 millions de
dollars.
Parmi les activités les plus pénalisées par cette pénurie de fonds, figurent les projets de lutte contre le VIH/sida, les efforts d'assistance aux victimes des mines, les programmes relatifs à l'enseignement, les projets d'aide aux femmes et aux enfants déplacés, ainsi que les initiatives en faveur de la démobilisation des enfants soldats, a annoncé l'UNICEF le 29 mai.
Les femmes et les enfants du Burundi sont particulièrement menacés par le
VIH/sida, a précisé l'agence onusienne. Le dépistage et les conseils
volontaires, la prévention du VIH/sida de la mère à l'enfant ainsi que la
lutte contre le sida centrée sur les jeunes sont particulièrement touchés
par le manque de ressources financières. Une « insuffisance de fonds pour mettre en place le système de dépistage et de conseils volontaires affaiblit la crédibilité de la campagne de communication publique sur ce sujet, » d'après l'UNICEF.
Le dernier Appel de fonds global n'a, à ce jour, reçu aucune contribution en
faveur des enfants soldats, précise l'UNICEF, mais grâce au financement
direct du gouvernement belge, les activités de sensibilisation se sont
révélées « efficaces ». La situation a néanmoins atteint un « stade
critique » à tel point que les principales activités liées à la
démobilisation, notamment la formation des Forces armées burundaises aux
droits de l'enfant et la création de centres de réinsertion ou de centres de
transit, sont pénalisées par l'insuffisance de ressources financières, déplore l'agence.
Par ailleurs, le domaine de la lutte antimines - dont sont chargées l'UNICEF
et l'Organisation mondiale - n'a, pour l'heure, reçu aucune contribution.
Soulignant l'intensité actuelle des combats au Burundi, l'UNICEF insiste sur l'urgence du financement de ce secteur qui permettrait de mettre en oeuvre des activités de plaidoyer, des programmes de sensibilisation aux dangers des mines, des opérations d'aide aux victimes, ou encore de recueillir des données relatives aux mines.
Ayant souhaité recueillir un peu plus de 14 millions de dollars à l'issue de
son Appel de fonds 2002, l'UNICEF n'a, à ce jour, reçu que 3,4 millions de
dollars.
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