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La Commission des droits de l'homme soumet son rapport, appelle à une indemnisation

Une commission spéciale établie par le gouvernement nigérian pour enquêter sur les atteintes aux droits de l'homme a soumis son rapport mardi, recommandant une indemnisation pour les victimes des abus les plus graves.

Le rapport de huit volumes de la Commission d'enquête sur les violations des droits de l'homme (HRVIC), soumis au président Olusegun Obasanjo par son président, le juge Chukwudifu Oputa, couvre les abus depuis le premier coup d'état militaire de janvier 1966 jusqu'à la fin du régime militaire en mai 1999.

M. Oputa a indiqué que sa commission avait recueilli des preuves de plus de 2 000 témoins et obtenu 1 750 pièces à l'appui d'abus des droits de l'homme durant une année d'audiences publiques. Beaucoup d'individus et de groupes, a-t-il noté, ont été privés de leurs droits pour le simple fait d'avoir revendiqué ces droits et exprimé leurs convictions, surtout de la part des dirigeants militaires.

"Une indemnisation pour de tels abus servirait de baume apaisant pour la réalisation d'une véritable réconciliation et pour cicatriser les anciennes plaies », a-t-il affirmé.

Soulignant que l'indemnisation ne devait pas nécessairement être financière, M. Oputa a déclaré que ce serait « une forme d'indemnisation si, par exemple, le gouvernement gratifiait d'un projet de développement une communauté ayant souffert de négligence par le passé ».

M. Obasanjo, qui a mis en place l'HRVIC comme l'une des premières mesures après son élection qui a mis fin au régime militaire en 1999, a promis de mettre en oeuvre ses recommandations. « Nous allons, avec un maximum de dextérité et tout le sérieux requis, examiner cliniquement votre rapport », a-t-il assuré.

Taillé sur le modèle de la Commission Vérité et Réconciliation de l'Afrique du Sud, M. Obasanjo a souligné que le travail de l'HRVIC fournirait la base nécessaire à son gouvernement pour redresser les torts du passé et réconcilier les Nigérians les uns avec les autres.

"Nous devons avoir du remords et regretter nos mauvaises actions antérieures et, en tant que peuple, décider résolument de ne plus permettre que cela se reproduise », a-t-il conclu.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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