Le limogeage d'un auxiliaire de la police qui avait tué un étudiant en 2001, la volonté du gouvernement d'extrader l'ex-président tchadien Hissène Habré, et les ordres de ne pas attaquer des civils en Casamance, sont quelques uns des « signes encourageants d'une nouvelle approche par les autorités sénégalaises », a souligné l'organisation des droits de l'homme.
Pendant les vingt années écoulées, a-t-elle ajouté, la plupart des violations ont été commises dans le contexte du conflit entre les forces de l'ordre et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Le gouvernement doit s'assurer que les contrevenants des deux côtés soient pénalisés en conformité avec le droit, et que leurs familles perçoivent des indemnités financières, a recommandé AI. L'organisation des droits de l'homme a invité à des efforts concrets « telles que des enquêtes indépendantes qui auront pour résultat la condamnation des personnes responsables afin de rétablir la confiance dans le système judiciaire et de consolider la primauté du droit ».
Le groupe d'opposition armé MFDC se bat depuis 1982 pour l'indépendance de la Casamance, une région du sud du Sénégal.
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