rwandaise (APR) en ce qui concerne des crimes commis contre des Hutus en
1994, mais elle n'est « pas satisfaite » du niveau de coopération reçu jusqu
'à présent par les autorités rwandaises, a confié sa porte-parole, Florence
Hartman, vendredi à IRIN.
A l'issue de deux réunions tenues respectivement avec le président rwandais Paul Kagamé et des représentants de l'APR en 2001, Mme del Ponte avait
demandé et reçu des garanties de coopération dans le cadre de toutes les
enquêtes menées par le TPIR, notamment celles concernant les atrocités qu'
aurait perpétrées le FPR, a fait savoir Mme Hartman. Mais la réalité s'est
avérée bien différente.
Tandis que les enquêtes ouvertes sur trois massacres se déroulent sans
entraves en dehors du Rwanda, les investigations menées à l'intérieur du
pays rencontrent un plus grand nombre de difficultés. Le procureur dénonce
un accès insuffisant aux archives, aux documents et aux témoins à l'
intérieur du Rwanda, a expliqué Mme Hartman. « Nous n'avons pas reçu le
soutien que nous attendions, » a-t-elle indiqué. Le procureur espère
néanmoins que cette situation s'améliorera et permetttra de soumettre un
acte d'accusation avant la fin 2002.
Le TPIR a été créé pour enquêter sur les personnes responsables du génocide
rwandais de 1994 et les mettre en examen. Aucun membre tutsi de l'APR -
parti qui a renversé le régime extrémiste hutu responsable du massacre d'
environ 800 000 Tutsis et Hutus modérés - n'a, à ce jour, été inculpé par le
tribunal.
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