Bagosora, et trois autres anciens officiers supérieurs de l'armée rwandaise a été reporté mercredi au mois de septembre, a annoncé à la presse le porte-parole des Nations Unies à New York, Fred Eckhard.
« Les juges ont estimé que le parquet et la défense avaient besoin d'un
délai supplémentaire afin de garantir le bon déroulement du procès, » a-t-il
expliqué.
Le « procès des militaires », s'est ouvert mardi au Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), sis à Arusha. Les prévenus qui n'
étaient pas présents à l'audience étaient représentés par leurs avocats.
M. Bagosora, ancien directeur de cabinet au ministère de la défense, est
co-accusé avec le lieutenant colonel Anatole Nsengiyumva, ancien commandant
des opérations militaires dans le secteur de Gisenyi, au nord-ouest du
Rwanda, le major Aloys Ntabakuze, ancien commandant du bataillon
paracommando et le général de brigade Gratien Kabiligi, ancien chef des
opérations militaires.
Les quatre prévenus devront répondre dans le cadre de ce procès commun de
multiples chefs d'accusations, à savoir d'entente en vue de commettre le
génocide, de complicité dans le génocide, d'incitation publique et directe à commettre le génocide, de crimes contre l'humanité, notamment le meurtre, l'extermination, le viol, la persécution et d'autres actes inhumains, selon un communiqué du TPIR.
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