Les ministres néerlandais, norvégien et britannique chargés du développement
international des Pays-Bas ont eu des entretiens " positifs " avec le
président Joseph Kabila et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) ce mardi à Kinshasa.
La visite effectuée par Clare Short, secrétaire d'Etat britannique pour le
développement international, Evelyne Herfkens, ministre néerlandaise chargée
de la coopération pour le développement et Hilde Frafjord, ministre du développement international et des droits de l'homme en Norvège, fait suite à la visite des ministres français et britannique des affaires étrangères à Kinshasa trois semaines plus tôt.
Mme Short a fait part à Reuters d'un remarquable changement de climat en RDC
au cours des six derniers mois, notant qu'auparavant " l'atmosphère était
extrêmement négative et les différentes parties passaient leur temps à se lancer des accusations ", a-t-elle commenté. " Le développement était paralysé mais maintenant c'est différent. Les deux entretiens que j'ai eus [avec le président et le ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu], se sont déroulés dans une atmosphère très positive et nous avons ensemble cherché à aller de l'avant. "
Pour sa part, M. Okitundu a déclaré qu'il espérait que le gouvernement
britannique aiderait la RDC à améliorer ses relations avec l'Ouganda, lequel continue de maintenir des forces à l'est de la RDC, soutenant plusieurs mouvements rebelles implantés dans la région.
Cependant, les ministres européens n'ont pas fait d'annonce particulière sur l'aide en faveur de la RDC. A la question " Comment justifiez-vous la
disparité de l'aide reçue par l'Ouganda et le Rwanda par rapport à la RDC ? ", Mme Short a répondu qu'il s'agissait d'une " vieille question " à
laquelle elle avait déjà répondu par écrit et qu'il était temps d'avancer.
Dans le cadre de leur voyage, les ministres entendaient examiner de quelle façon améliorer la coordination du soutien européen, a-t-elle ajouté.
Mme Short a ensuite déclaré que de " réelles possibilités s'offraient
aujourd'hui à la RDC. " Nous avons besoin d'aller de l'avant sur tous les
fronts, déployer la MONUC à l'est, et promouvoir le désarmement volontaire,
avec beaucoup de jeunes hommes dans les forêts qui pourraient bien avoir
envie de rentrer chez eux. "
" Ensuite, il sera nécessaire d'exercer une pression sur les parties
étrangères pour qu'elles retirent leurs troupes de la RDC, " a-t-elle
ajouté. " On espère que le dialogue intercongolais [prévu à Sun City en
Afrique du Sud le 25 février] aboutira à la création d'une certaine forme de
gouvernement transitoire avec un pays réunifié où la Banque mondiale et le
FMI pourront s'engager à préparer l'allègement de la dette. "
international des Pays-Bas ont eu des entretiens " positifs " avec le
président Joseph Kabila et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) ce mardi à Kinshasa.
La visite effectuée par Clare Short, secrétaire d'Etat britannique pour le
développement international, Evelyne Herfkens, ministre néerlandaise chargée
de la coopération pour le développement et Hilde Frafjord, ministre du développement international et des droits de l'homme en Norvège, fait suite à la visite des ministres français et britannique des affaires étrangères à Kinshasa trois semaines plus tôt.
Mme Short a fait part à Reuters d'un remarquable changement de climat en RDC
au cours des six derniers mois, notant qu'auparavant " l'atmosphère était
extrêmement négative et les différentes parties passaient leur temps à se lancer des accusations ", a-t-elle commenté. " Le développement était paralysé mais maintenant c'est différent. Les deux entretiens que j'ai eus [avec le président et le ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu], se sont déroulés dans une atmosphère très positive et nous avons ensemble cherché à aller de l'avant. "
Pour sa part, M. Okitundu a déclaré qu'il espérait que le gouvernement
britannique aiderait la RDC à améliorer ses relations avec l'Ouganda, lequel continue de maintenir des forces à l'est de la RDC, soutenant plusieurs mouvements rebelles implantés dans la région.
Cependant, les ministres européens n'ont pas fait d'annonce particulière sur l'aide en faveur de la RDC. A la question " Comment justifiez-vous la
disparité de l'aide reçue par l'Ouganda et le Rwanda par rapport à la RDC ? ", Mme Short a répondu qu'il s'agissait d'une " vieille question " à
laquelle elle avait déjà répondu par écrit et qu'il était temps d'avancer.
Dans le cadre de leur voyage, les ministres entendaient examiner de quelle façon améliorer la coordination du soutien européen, a-t-elle ajouté.
Mme Short a ensuite déclaré que de " réelles possibilités s'offraient
aujourd'hui à la RDC. " Nous avons besoin d'aller de l'avant sur tous les
fronts, déployer la MONUC à l'est, et promouvoir le désarmement volontaire,
avec beaucoup de jeunes hommes dans les forêts qui pourraient bien avoir
envie de rentrer chez eux. "
" Ensuite, il sera nécessaire d'exercer une pression sur les parties
étrangères pour qu'elles retirent leurs troupes de la RDC, " a-t-elle
ajouté. " On espère que le dialogue intercongolais [prévu à Sun City en
Afrique du Sud le 25 février] aboutira à la création d'une certaine forme de
gouvernement transitoire avec un pays réunifié où la Banque mondiale et le
FMI pourront s'engager à préparer l'allègement de la dette. "
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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