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IRIN-WA Bulletin hebdomadaire 108 (du 26 janvier au 1er février 2002

SOMMAIRE

NIGERIA: Des disparus retrouvés ; des bombes encore parsemées à Lagos
LIBERIA: La situation est plus calme, affirme le HCR
SIERRA LEONE: L'ONU invite à la construction de la paix à Koidu
SIERRA LEONE: Des volontaires de l'ONU aideront à préparer les élections
SIERRA LEONE: L'armée déployée près de la frontière avec le Liberia et la Guinée
SIERRA LEONE: Une nouvelle encyclopédie sur Relief Web
COTE D'IVOIRE: Début des négociations entre la police et les autorités
CAMEROUN: La FICR organise une réunion régionale sur l'Ebola
CAMEROUN: Un prêt de 20 millions de dollars du FMI
MAURITANIE: Le PAM approuve 200 000 dollars au titre de l'aide d'urgence
AFRIQUE DE L'OUEST: La CEDEAO et les Etats-Unis discutent du système d'alerte rapide


NIGERIA: Des disparus retrouvés ; des bombes encore parsemées à Lagos

Les bombes non explosées constituent encore une menace pour les habitants de Lagos vendredi, cinq jours après des explosions déclenchées par un incendie dans une armurerie aient provoqué une pluie d'engins militaires sur la capitale économique nigériane.

La catastrophe a tué plus de 600 personnes. Beaucoup de victimes se sont noyées dans un canal alors qu'elles tentaient d'échapper à l'incendie, qui s'est produit dimanche dans un dépôt de munitions de la caserne militaire d'Ikeja, au nord de Lagos. Près de 1 855 personnes ont été séparées de leurs familles dans la panique qui a suivi, selon la Croix-Rouge nigériane. Le porte-parole de la Croix-Rouge, Patrick Bawa a informé IRIN vendredi que 535 personnes, dont 355 enfants, sont toujours portées disparues.

Cependant, de nombreux habitants d'Ikeja, le quartier le plus frappé par la catastrophe, se plaignent que très peu d'efforts sont déployés pour nettoyer leur zone (située au nord de la ville) des engins non explosés. Des soldats en colère qui vivaient dans la base militaire ont jeté des bouteilles d'eau sur l'escorte motorisée du vice-président Atiku Abubakar jeudi, pour protester contre la lenteur de la réaction du gouvernement dans l'enlèvement des explosifs et dans la fourniture d'une assistance d'urgence.

"Des bombes gisent encore dans toute la caserne quatre jours après les explosions », a déclaré à IRIN le caporal Lanre Adepoju. "Et l'assistance humanitaire annoncée à la télévision ne nous a pas encore été fournie. C'est la raison pour laquelle nous sommes en colère ».

'Thisday', un quotidien de Lagos, a rapporté que l'ambassadeur des Etats-Unis au Nigéria, Howard Jeter, a affirmé que son gouvernement répondait à une requête du Nigéria pour aider avec les munitions non explosées éparpillées dans des parties de la ville. « En fait, une équipe d'étude de l'armée américaine va arriver en fin de semaine. Elle collaborera avec l'armée nigériane dans tout ce qui a trait aux armes non explosées afin d'éviter une nouvelle tragédie », a informé 'Thisday' en citant le diplomate dans son édition de vendredi.

En réponse aux plaintes concernant la distribution des secours, le gouvernement du président Olusegun Obasanjo a donné ses instructions pour que les matériels soient directement distribués aux personnes affectées au lieu de passer par des tiers parties. "Le problème que nous avons réside dans le fait que les matériels sont bloqués par les officiers militaires, d'où le ressentiment à l'égard du gouvernement", a souligné devant des journalistes jeudi Ben Murray-Bruce, un représentant du ministère de l'Information.

D'autre part, des articles humanitaires ont été reçus de différentes branches du gouvernement, des agences humanitaires locales et internationales et des gouvernements étrangers. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fourni des articles médicaux, du personnel sanitaire, de l'eau salubre et de l'équipement sanitaire aux camps établis pour les déplacés. Le gouvernement de l'Algérie a envoyé 20 tonnes de matériel médical. La Croix-Rouge, qui a apporté une assistance alimentaire quotidienne aux personnes déplacées dans les camps, projette de commencer vendredi la distribution des produits non alimentaires,
a indiqué M. Bawa.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé un appel jeudi pour obtenir 750 000 francs suisses (436 000 dollars) pour le compte de la Société de la Croix-Rouge nigériane. Les fonds seront utilisés pour assister 15 000 personnes enregistrées par l'organisation comme déplacées ou sans abris, a informé la Fédération dans un communiqué de presse.

LIBERIA: La situation est plus calme, affirme le HCR

La situation au Liberia semble « s'être calmée »après les hostilités de la fin de la semaine dernière près de Sawmill, dans le comté de Bomi, qui ont fait fuir des milliers de personnes vers la capitale, Monrovia, au sud du pays, a rapporté vendredi à Genève le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Ron
Redmond.

Dimanche, des hommes armés ont forcé 10 000 déplacés à l'intérieur à quitter le camp temporaire des déplacés à Sawmill, à environ une centaine de kilomètres au nord de Monrovia, la capitale libérienne, et à se réfugier à Klay Junction. La Coordinatrice adjointe des opérations d'urgence de l'ONU, Carolyn McAskie a exprimé son inquiétude devant des informations faisant état de déplacement forcé de personnes déplacées à l'intérieur.

Le nombre des déplacés à Klay, à environ cinquante km de la capitale, a diminué au cours des deux derniers jours alors que les combats se produisent plus au nord, vers le comté de Gbarpolu encore une fois, a rapporté M. Redmond. [Les combats entre les forces favorables au gouvernement et les dissidents durant les trois années écoulées ont été confinés aux comtés de Gbarpolu et de Lofa, à la frontière de la Sierra Leone et de la Guinée].

Les agences humanitaires de l'ONU et les ONG, temporairement interdites d'accès aux déplacés à l'intérieur à Klay en début de semaine, ont eu la permission de s'y rendre mercredi mais le gouvernement leur a recommandé de ne pas voyager au-delà de ce point.

Dix ONG au moins, notamment Médecins sans Frontières, le Comité international de la Croix-Rouge, Save the Children, le Service mondial luthérien, sont à présent opérationnelles à Klay, a confirmé jeudi Mohammed Siryon, un fonctionnaire national hors Siège du Bureau de l'ONU de coordination des affaires humanitaires (BCAH/OCHA) au Liberia.

M. Redmond a rapporté que le personnel du HCR a pu voyager sans incidents tous les jours de cette semaine entre Klay Junction et Sinje, un camp de réfugiés sierra léonais. Sinje, situé à la frontière avec la Sierra Leone, a une population de 17 000 habitants. Il n'y a pas eu de départs en masse du camp en dépit d'une vague temporaire de panique quand les réfugiés ont été mis au courant des combats à Sawmill. Dès mardi, a ajouté M. Redmond, ils ont été réassurés que les hostilités n'atteindraient pas le camp.

Le HCR a indiqué qu'il accélère les préparatifs en vue du rapatriement des réfugiés sierra léonais du Liberia. Une campagne de préinscription (une étude initiale pour consigner le nombre des candidats au retour) dans les six camps au Liberia s'est achevée jeudi avec un nombre total de 6 198 pré-enregistrés.

SIERRA LEONE: L'ONU invite à la construction de la paix à Koidu

Le plus haut fonctionnaire de l'ONU en Sierra Leone a exhorté la population de la localité de Koidu, à l'est du pays, à concentrer son énergie sur la construction de la paix et sur la réinsertion après la fin du processus de désarmement au début de ce mois, a rapporté la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL).

S'exprimant lors d'une cérémonie mardi marquant la reconstruction du marché de Koidu, le Représentant spécial du Secrétaire-Général de l'ONU en Sierra Leone, Oluyemi Adeniji, a souhaité que le marché constitue un centre de ralliement pour unir tout le monde dans la région diamantifère de Kono, qui inclue Koidu. Le projet de reconstruction emploiera à tour de rôle plus de 400 ex-combattants récemment désarmés, a précisé la MINUSIL.

SIERRA LEONE : Des volontaires de l'ONU aideront à préparer les élections

Des Volontaires de l'ONU [UN Volunteers (UNV)] ont commencé à arriver en Sierra Leone en fin de semaine dans le but d'aider aux préparatifs des prochaines élections législatives et présidentielles, a rapporté le Programme des Volontaires de l'ONU lundi.

Les volontaires de l'ONU, dix agents électoraux du Cameroun, d'Italie, du Nigéria, du Pakistan, de la Pologne, de l'Afrique du Sud, de l'Espagne et du Togo, vont contrôler les aspects techniques de toutes les phases du scrutin prévu en mai. Attachés à la Division d'assistance électorale au sein de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), les volontaires de l'ONU travailleront avec le programme d'éducation civique de la Commission électorale nationale et participeront à l'exercice d'enregistrement des électeurs. Ils apporteront une assistance durant la campagne électorale, veilleront à ce que les partis politiques aient accès aux médias, et dispenseront des conseils techniques aux autorités électorales locales.

Le processus d'enregistrement a débuté le 24 janvier et devra s'achever le 7 février.

[UNV, la branche volontaire du système de l'ONU, apporte une assistance à la paix et au développement (sur le terrain) dans près de 150 pays]

SIERRA LEONE: L'armée déployée près de la frontière avec le Liberia et la Guinée

L'armée de la Sierra Leone a été déployée à Kailahun, un district situé dans l'est du pays, pour assurer la sécurité de ses frontières, a annoncé lundi Cecil Blake, ministre de l'Information et de la Communication. C'est à Kailahun que le Front révolutionnaire uni (RUF) avait lancé sa première offensive depuis le Liberia en 1991, marquant le début d'une guerre de rébellion qui durera dix ans.

M. Blake a précisé que le déploiement s'inscrivait dans le contexte de l'actuelle restructuration de l'armée, annoncée il y a une semaine par le président Ahmad Tejan Kabbah. La force restructurée, qui sera baptisée Forces Armées de la République de la Sierra Leone (RSLAF), remplacera les commandements séparés de l'armée, de la marine de guerre et de la force aérienne, à dater du 1er avril.

SIERRA LEONE: Une nouvelle encyclopédie sur Relief Web

Une nouvelle source d'information offrant un panorama de la situation actuelle en Sierra Leone, des réalisations en 2001, et constituant un point de départ pour une future collecte d'information cette année, est désormais disponible sur Relief Web. L'Encyclopédie de la Sierra Leone (Sierra Leone Encyclopedia -SLE) rassemble un grand nombre d'informations émanant de sources variées, notamment des agences de l'ONU, des ONG, des ministères, et de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL). SLE, à l'usage des personnes travaillant dans le pays ou des groupes d'intérêt à l'extérieur, contient des cartes, des photographies, ainsi que les dernières évaluations et informations sur l'assistance humanitaire.

SLE a été produite par le Système d'information de la Sierra Leone (SLIS), un projet interinstitutionnel du Bureau de l'ONU de coordination des affaires humanitaires (BCAH/OCHA) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le SLIS reçoit un appui financier majeur d'ECHO, le bureau humanitaire de la Communauté européenne.

[Pour accéder à l'encyclopédie, taper
http://www2.reliefweb.int/sle/index.htm

COTE D'IVOIRE: Début des négociations entre la police et les autorités

Le premier ministre de la Côte d'Ivoire, Pascal Affi N'Guessan a annoncé que des comités comprenant des représentants du gouvernement et de la force de la police allaient se pencher sur le mécontentement parmi des sous-officiers concernant la paye, qui a abouti à une protestation de la police cette semaine, a rapporté vendredi la télévision publique.

Mardi et mercredi, des policiers ont protesté en tirant des coups de feu et en érigeant des barrages routiers dans plusieurs quartiers d'Abidjan. Ils soutiennent que leurs salaires sont inférieurs à ce que le gouvernement leur a promis. Ils se plaignent également du fait que leurs émoluments sont inférieurs à ceux des NCO des autres forces de l'ordre telles que la gendarmerie et l'armée.

D'un autre côté, la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) a condamné « plusieurs cas d'assassinat ou de meurtre commis par des gendarmes ou par des policiers » depuis décembre 2001.

Dans un communiqué publié mardi, la LIDHO a exhorté le gouvernement, la police et la gendarmerie à conduire des enquêtes sur les derniers meurtres pour que les coupables soient jugés. La LIDHO voudrait « voir extirper » des rangs des forces de l'ordre les agents indignes, et que les familles des victimes reçoivent une indemnisation.

Plusieurs organisations des droits de l'homme locales et internationales ont attribué aux membres des forces de l'ordre de nombreux meurtres commis sous le régime militaire, qui a débuté en décembre 1999, et pendant la période des élections qui ont mené à un retour au régime civil en octobre 2000.

CAMEROUN: La FICR organise une réunion régionale sur l'Ebola

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a organisé cette semaine à Yaoundé, la capitale camerounaise, une réunion régionale de deux jours afin d'examiner ses activités dans le contexte de la lutte contre la dernière épidémie de fièvre hémorragique Ebola, qui a affecté les populations du Gabon et du Congo.

A la fin de la réunion, les participants, représentant six pays de l'Afrique centrale, ont décidé d'organiser des campagnes d'information pour sensibiliser les populations, en particulier celles qui vivent dans des régions forestières, très près des animaux. Les six pays vont aussi adopter un programme de formation pour leurs volontaires car le groupe a le sentiment que ceux-ci jouent un rôle important dans l'éducation et la prévention, a déclaré à IRIN jeudi David, Dofara, un spécialiste régional de la santé.

La réunion a connu la participation d'experts médicaux de la République centrafricaine, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de la Guinée équatoriale, du Gabon et de la République du Congo.

CAMEROUN: Un prêt de 20 millions de dollars du FMI

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé mercredi un décaissement de 20 millions de dollars au Cameroun dans le cadre d'un arrangement de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance. Le nouveau crédit intervient alors que le FMI a exprimé sa « grande satisfaction » concernant l'exécution de la première phase, qui a débuté en 2001. Le programme de réduction de la pauvreté du Cameroun, d'un montant total de 139 millions de dollars, a été approuvé le 21 décembre 2000. Jusqu'à présent, le pays a utilisé 40 millions de dollars.

MAURITANIE : Le PAM approuve 200 000 dollars au titre de l'aide d'urgence

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a approuvé la distribution de 400 tonnes de blé à 6 785 victimes des intempéries en Mauritanie. Les secours d'urgence, d'une valeur équivalent à 200 000 dollars environ, seront distribués en février, a annoncé le PAM le 25 janvier.

La Mauritanie est frappée par la sécheresse depuis l'an dernier. Puis, en janvier, des pluies diluviennes hors saison et une vague de froid ont tué 25 personnes au moins, ainsi que 80 000 chameaux, bovins et ovins. Quelque 5 500 familles ont été affectées. Le PAM projette d'offrir davantage de secours d'urgence aux populations sinistrées dans cette nation du nord-ouest de l'Afrique. Une équipe du PAM doit achever le 4 février une mission d'évaluation de leurs besoins alimentaires.

AFRIQUE DE L'OUEST: La CEDEAO et les Etats-Unis discutent du système d'alerte rapide

Des représentants ouest-africains et une délégation militaire américaine ont eu des concertations cette semaine à Abuja, la capitale du Nigéria, au sujet d'un système d'alerte rapide qui contrôlerait les menaces à la sécurité régionale, ont informé des officiels.

Un communiqué de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) indique que des responsables de la CEDEAO dirigés par son secrétaire, Lansana Kouyaté, étaient réunis avec une délégation de dix membres du Commandement des Etats-Unis en Europe à Stuttgart, en Allemagne. Les discussions, qui ont eu lieu de mardi à jeudi, ont été axées sur les détails d'un système régional de communication qui sera établi par Washington afin de « faciliter les opérations de maintien de la paix en Afrique de l'Ouest en fournissant des liaisons de communication vitales pour le système sous régional d'observation de la paix et la sécurité », ajoute le communiqué.

Dans le cadre du système d'observation, les quinze Etats de la CEDEAO sont divisés en quatre zones coordonnées depuis Banjul (Gambie) ; Cotonou (Bénin) ; Monrovia (Liberia) ; et Ouagadougou (Burkina Faso, avec un centre d'observation et de contrôle situé dans les locaux du Secrétariat de la CEDEAO à Abuja.

Le système d'observation a débuté ses opérations en 2001 avec des fonds provenant de l'Union européenne. Depuis lors, il a recueilli et analysé des informations et des données sur la sécurité dans la région. Les discussions actuelles visent à améliorer sa capacité logistique grâce à une proposition américaine d'établir un secrétariat de planification militaire au Secrétariat de la CEDEAO, ainsi que deux bases logistiques.

"Les bases logistiques, l'une dans un Etat côtier et l'autre dans un Etat de l'arrière-pays, ont pour but d'améliorer le temps de réponse pour le déploiement des troupes de l'ECOMOG dans des situations de crise », souligne le communiqué.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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