"Nous pensons que notre bureau peut transférer un savoir particulier", a ajouté M. Traoré, qui est à la tête de l'unité d'édification des aptitudes au sein du bureau de l'ONU.
En vertu de l'accord signé vendredi à Bujumbura, le bureau de l'ONU dispensera au personnel de ces associations une formation accrue en matière des droits de l'homme, les dotera de meilleures capacités d'organisation, fournira son expertise et du matériel de bureau.
"Certaines associations n'ont même pas de bureaux », a-t-il remarqué.
Beaucoup d'associations sont trop faibles pour faire face au caractère complexe de la défense des droits de l'homme, a-t-il ajouté.
Pour surmonter cette déficience, le bureau de l'ONU a aussi consenti à fournir un espace pour les bureaux, des fournitures de bureau, des ordinateurs, une photocopieuse, une bibliothèque achalandée en ouvrages sur les droits de l'homme, et une salle de conférences. M. Traoré a précisé que le bureau n'avait que 17 500 dollars pour démarrer le programme et qu'il lui faudrait donc davantage de ressources de la part de la communauté des donateurs internationaux pour qu'il puisse le mener à terme.
"Il est indispensable que les associations soient renforcées pour relever les défis de la transition vers la démocratie," a-t-il suggéré.
Le Burundi a inauguré le 1er novembre un gouvernement basé sur un partage égal du pouvoir entre les Hutus et les Tutsis, dans le contexte des efforts du pays tendant à mettre fin à huit années de guerre ethnique et à jeter les bases d'un futur démocratique.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions