La majorité des mineurs, aussi bien les filles que les garçons, viennent du Bénin, du Togo et du Nigeria. Certains viennent du Burkina-Faso et du Mali. Les enfants travaillent comme domestiques ou comme aides dans des boutiques, habituellement pour de longues heures.
Pour garantir le succès de la campagne d'information, les partenaires ont décidé de compter fortement sur les médias et sur les autres moyens de communication. Ainsi, des spots publicitaires à la radio et à la télévision, en en langues française et yorouba, comprises par la majorité des enfants affectés, seront transmis durant la campagne, a indiqué jeudi l'UNICEF à IRIN. Des brochures, des prospectus et des panneaux d'affichage seront aussi utilisés dans la capitale Libreville, à Port-Gentil et à Franceville, les trois villes où le trafic d'enfants domine, a précisé l'UNICEF.
Le gouvernement gabonais s'emploie à créer un cadre juridique à même de combattre efficacement la pratique. Deux décrets présidentiels, prévoyant des sanctions telles que des amendes et des peines d'emprisonnement, ont été signés cette année, et un projet de loi rédigé par le ministère de la justice est sur le point d'être présenté.
La campagne, lancée à Libreville le 27 octobre, débutera à Port-Gentil vendredi. Le lancement à Franceville aura lieu le 1er janvier 2002.
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