Chargé de présenter le projet de loi, le président du comité, Evariste
Kalisa, a souligné que la nécessité d'une telle loi était basée sur
l'héritage de plusieurs formes de ségrégation et de discrimination au sein des institutions du gouvernement, conduisant à une situation d'anarchie qui s'est terminée par le génocide de 1994.
Il a indiqué que la loi serait conforme au principe d'égalité de tous les individus devant la loi, quel que soit leur sexe, origine, race, couleur, religion, âge, appartenance politique, nationalité ou ethnicité, comme le stipulent la loi fondamentale du Rwanda et les conventions internationales ratifiées par le Rwanda.
Le projet de loi, dans sa version originale en kinyarwanda, définit le terme de 'discrimination' comme "tout acte, parole ou écrit visant à priver une personne ou un groupe de personnes de ses droits, en raison de son sexe,
ethnicité, âge, race, couleur, opinion, religion, nationalité ou origine..."
Le député Julian Kantengwa a cependant fait part d'une certaine hésitation,
indiquant qu'une "discrimination positive est nécessaire pour permettre au gouvernement d'améliorer les conditions malheureuses causées par des discriminations antérieures, comme c'est le cas pour l'éducation des jeunes filles, des personnes handicapées et des Batwa.
L'ARI a cité des "sources proches du parlement et haut placées" affirmant que le projet de loi serait approuvé d'ici vendredi.
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